3 octobre 2008

Blogosphère et obligation de réserve


Grâce aux témoignages de candidats qui ont passé l'oral ces derniers jour, j'ai quelques "clés" supplémentaires pour mes révisions... Et en particulier cet article tiré du journal La Croix qui a été tiré au sort par une candidate... Je viens d'enregistrer ma prestation, 5mn montre en main ;

Je commence par reprendre le contenu de l'article ; les professeurs utilisent ces blogs pour se défouler, et commenter, avec "humour" et "auto-dérision" leurs journées parfois difficiles dans leurs établissements respectifs. Le blog est ici un défouloir, mais aussi une manière de faire circuler une autre image du professeur. L'article fait aussi référence à l'affaire Garfieldd, qui a vu un proviseur révoqué, puis finalement suspendu, en raison de la publication d'un blog personnel sur Internet ou vie privée et professionnelle était abordée. La sanction a été motivée par l'Education Nationale par le manquement à l'obligation de réserve à laquelle est tenue tout agent public. Une polémique a vu le jour après cette décision, qui opposait liberté d'expression et devoir de réserve.

L'article illustre à mes yeux la diversité de questions que pose l'impact grandissant d'Internet dans notre société, ici la relation entre l'expression libre véhiculée par ce média et le "règlement", la loi qui limite l'expression de certains individus en raison de leur fonction et/ou de leur statut.
Je poursuis en parlant de la biblioblogosphère, très dense (il suffit de voir la page de liens de Bibliopedia) où institutions diverses (BPI, ENSSIB, ABF) et individus (Bibliobsession, XG BlogNotes, Bibliothèque = public, ...) débattent des thèmes d'actualité liés à la profession. Que dire d'un bibliothécaire qui commente, critique telle ou telle nouveauté de son établissement ?
Je parle aussi de mon blog, créé pour la préparation de ce concours, et qui prendra fin le jour des résultats, quels qu'ils soient...
Je termine sur l'intérêt que peut représenter un blog pour une bibliothèque publique, pour ses usagers, sur l'aspect contributif et d'échange que cela peut apporter à nos services distants.

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