tag:blogger.com,1999:blog-573217032354621662024-03-13T11:23:14.899+01:00Objectif ATQCPBBlog personnel sur ma préparation au concours d'Agent Territorial Qualifié de Conservation du Patrimoine et des Bibliothèques... et depuis le 2 novembre 2008 sur ma recherche d'un emploi d'ATQCPB !Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.comBlogger89125tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-60711303361112730762009-08-02T07:37:00.002+02:002009-08-02T07:48:26.113+02:00Objectif... atteint !Après une soixantaine de candidatures spontanées, cinq réponses à des offres d'emploi, trois entretiens d'embauche, j'ai pris, ce premier août, mes nouvelles fonctions de responsable du pôle multimédia de la Médiathèque d'Evreux.<br />Nul doute que ce blog, mais surtout tous ceux auquel il s'est référé régulièrement, ont contribué à l'atteinte de cet objectif que je me suis fixé il y a maintenant deux ans.<br />Merci aux rares mais précieux "commentateurs" de mes modestes billets, ainsi qu'aux messages reçus et aux webmestres ou blogueurs qui ont jugé bon de faire mention de mes réflexions dans leurs pages.<br /><br />A bientôt !<br />Hervé<br /><br />.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-52020652233397270322009-05-22T10:46:00.008+02:002009-07-04T12:46:35.370+02:00Prêt illimité et accès libreDans le dernier numéro du BBF, un article intéressant sur la pratique de prêt illimité dans les bibliothèques municipales d'Albi ; "<a href="http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2009-03-0053-002" target="blank">Lisez sans entraves : le prêt illimité à la bibliothèque municipale d'Albi</a>".<br /><br />A la Médiathèque Pierre Amalric (et ses annexes), l'emprunt des livres, revues, livres audio, jeux et partitions est gratuit, celui de CD audio et DVD coûte 15 € par an. Le nombre de livres, revues et partitions empruntables par un lecteur inscrit est ... illimité. La durée initiale du prêt est fixée à 4 semaines, mais, à la condition de ne pas faire l'objet d'une réservation par un autre lecteur, ce prêt peut être renouvelé pour une durée ... illimitée. Cette politique novatrice en matière de prêt s'accompagne toutefois, pour le lecteur distrait, d'une pratique de pénalités financières allant jusqu'à 10 € au delà d'un mois de retard dans le retour du document et au remboursement du document avec pénalité au delà de 3 mois.<br /><br />L'article du BBF ne précise pas si le nombre de retard est resté stable ou a évolué, à la hausse ou à la baisse ? Autrement dit, les lecteurs ont ils joué le jeu de ces nouvelles règles ? Les constatations sur la sortie des documents sont encourageantes, avec 22% des collections en accès libre sorties contre 15% précédemment. Les réservations de documents ont quand à elle augmenté de 77%, ce qui tendrait à montrer que les lecteurs ont bien assimilé cette nouvelle pratique.<br /><br />Cette expérimentation me fait me poser une question sur l'accès au document. Une étude existe-t-elle (est-ce seulement réalisable ?...) sur le mode d'accès au document, autrement dit, le lecteur emprunte-t-il un document parce qu'il l'a trouvé (et donc cherché) dans les rayons de la bibliothèque, ou suite à son interrogation du catalogue ? Si l'on ne peut que se féliciter de l'augmentation des emprunts de documents, qu'en est-il de cet accès libre, accès à part entière au document, accès qui est à l'origine de la configuration de nos médiathèques modernes ? Les "fantômes" jouent-ils leur rôle ici ? Si la réservation à partir du catalogue d'un document sorti est aisée dans la plupart des OPAC, les lecteurs qui ne trouvent pas le document qu'ils souhaitent dans les rayons vont-ils ensuite sur le catalogue pour le réserver ? Ou n'en concluent-ils pas tout simplement que ce document n'est pas à la bibliothèque, puisqu'il n'est pas en rayon...<br /><br />L'accès libre et direct au document, au même titre que l'accès par le catalogue, traduit l'état de nos collections pour le lecteur ; quelle "re-médiation" peut être mise en place pour inciter le lecteur à préférer l'interrogation du catalogue, qui lui donnera accès à l'intégralité des collections, sorties ou non, et à la réservation le cas échéant. Et qu'en est-il de l'usage sur place, sans inscription ?<br /><br />Qu'on ne s'y trompe pas, l'objectif du bibliothécaire est bien à mes yeux de voir le plus de documents possibles hors des rayonnages, entre les mains des lecteurs. Mais il est aussi d'informer le lecteur, inscrit ou non, sur la totalité des collections... Cette re-médiation passe sans doute par une plus grande communication sur les réservations, des fantômes plus "parlant" (photocopie de la couverture avec un message sur la réservation par exemple ?), une incitation plus grande à l'utilisation du catalogue... Car la seule sortie illimitée des documents n'est pas un objectif en soi, c'est bien leur <span style="FONT-WEIGHT: bold">circulation</span> qui garantit une diffusion auprès d'un large public de lecteurs.<br /><br />Pratique à suivre dans tous les cas...<br /><br />19/06/09 : Et pour aller plus loin dans le débat, on pourra lire <a href="http://www.bibliobsession.net/2009/06/11/lire-sans-entraves-et-vider-la-bibliotheque/" target="blank">ce billet</a> et ses nombreux commentaires sur le blog de Bibliobsession 2.0.<br /><br />.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-7082396091460319452009-05-18T14:21:00.008+02:002009-05-21T17:55:42.742+02:00Bibliothèques en ligne sur Jimdo<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/ShFTcz5fLZI/AAAAAAAAAWM/cHEyGG0hBWs/s1600-h/logo-jimdo.png"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 250px; height: 89px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/ShFTcz5fLZI/AAAAAAAAAWM/cHEyGG0hBWs/s400/logo-jimdo.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337138787843517842" border="0" /></a><br />Découverte aujourd'hui de Jimdo, un outil de gestion de contenu gratuit, qui propose la création d'un site web en ligne. Pas besoin d'un éditeur html, d'un espace d'hébergement distinct, de transfert ftp, l'édition des pages se fait sur le site de jimdo, après connexion de l'utilisateur. Il semble que l'outil ait séduit quelques bibliothèques, comme celle de <a href="http://bibdepuyloubier.jimdo.com/" target="blank">Puyloubier</a>, de <a href="http://mediatheque-serent.jimdo.com/" target="blank">Sérent</a>, ou encore de <a href="http://biblioroyans.jimdo.com/" target="blank">Saint Jean en Royans</a> ; de petites structures, avec des moyens en proportion sans doute, qui s'offrent avec JIMDO un portail très structuré, graphiquement cohérent, et dont l'utilisation est très accessible.<br /><br />Certes, les limites existent ; éditeur de texte peu évolué, traitement laborieux des images dans le texte, choix limité de mises en page. Toutefois, pour une structure avec peu de moyen et souhaitant mettre rapidement en ligne une page structurée, Jimdo est un outil très intéressant. Le service est donc gratuit, mais pour 5 euros par mois, le site propose 5 Go d'hébergement (au lieu de 500 Mo en accès gratuit), des statistiques détaillés de fréquentation, et la suppression des publicités.<br /><br />Liens vers le <a href="http://fr.jimdo.com/" target="blank">site</a> et le <a href="http://fr.jimdo.com/wiki/" target="blank">wiki</a> de Jimdo<br /><br />A noter également le moteur de recherche par tags très graphique de Jimdo :<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://fr.jimdo.com/search/explore?tag=bibliotheque" target="blank"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 232px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/ShFVT9W3jpI/AAAAAAAAAWU/wHXzFr3NXR0/s320/recherchejimdo.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337140834787102354" border="0" /></a>Autre exemple d'utilisation réussie de Jimdo avec <a href="http://www.bscannes.com/" target="blank">ce lien</a> vers la bibliothèque sonore de Cannes (Merci Amélie).<br /><br />.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-63700297159782147782009-05-11T12:48:00.018+02:002009-05-27T11:20:12.826+02:00Portails de bibliothèques<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SggFb_qQNpI/AAAAAAAAAVc/KjgxJ9BOge4/s1600-h/accueil+roubaix.png"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 221px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SggFb_qQNpI/AAAAAAAAAVc/KjgxJ9BOge4/s320/accueil+roubaix.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334519737123616402" border="0" /></a><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-size:85%;" ><span style="font-style: italic;">La médiathèque de Roubaix</span></span><br /></div><br />Difficile de trouver une liste exhaustive des sites web créés pour et par les bibliothèques publiques. Je n'ai rien trouvé de véritablement exhaustif, seulement quelques tentatives très partielles ;<br /><br />Dans <a href="http://signets.bnf.fr/html/categories/c_017france_gen.html" target="blank">les signets de la BnF</a>, une sélection d'une vingtaine de sites de bibliothèques publiques, en majorité térritoriales.<br /><br />Sur <a href="http://www.biblionline.com/Html/MondBib/SiteWebBib/Sw_bib_mun.htm" target="blank">Biblio On Line</a>, une liste de liens vers les portails de bibliothèques municipales et de BDP, toujours pas exhaustive mais un peu plus complète quand même.<br /><br />Sur le <a href="http://www.bibliopedia.fr/index.php/Biblioblogs#Biblioth.C3.A8que_territoriale" target="blank">portail Bibliopedia</a>, une liste qui ne concerne pas directement les sites des bibliothèques mais leurs blogs.<br /><br />En utilisant le répertoire du <a href="http://www.adbgv.asso.fr/index.php?page=sitesweb" target="blank">site de l'ADBGV</a> , en consultant le <a href="http://ccfr.bnf.fr/rnbcd_visu/framevisu.jsp?accueil=1" target="blank">répertoire des bibliothèques du CcFr</a> et, pour finir, en ajoutant à ces listes les résultats d'un moteur de recherche sur les termes "site de la bibliothèque" ou "site de la médiathèque", on parvient j'imagine à accéder à la totalité des sites en lignes de bibliothèques publiques. Une liste unique et exhaustive reste à créer...<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SggEnoYTejI/AAAAAAAAAVM/uM6KGoJ0DnY/s1600-h/accueil+grenoble.PNG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 259px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SggEnoYTejI/AAAAAAAAAVM/uM6KGoJ0DnY/s320/accueil+grenoble.PNG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334518837521119794" border="0" /></a><span style="font-size:85%;"><span style="font-style: italic;">Les bibliothèques municipales de Grenoble</span></span><br /></div><br />En suivant quelques liens proposés par ces listes / répertoires, la diversité et la variété des réalisations est frappante. De la page web simple contenant quelques liens vers les plaquettes en PDF de l'établissement, au portail web élaboré au graphisme impeccable, la palette est large. La taille des établissements est bien sûr déterminante, même si des exceptions existent, qu'ils s'agissent des sites de petits établissements particulièrement dynamiques et complets ou de sites de grandes médiathèques étonnamment basiques.<br /><br />Certaines médiathèques externalisent la gestion de leur site en les confiant à des sociétés de services Web, d'autres utilisent des compétences en interne. Par ailleurs, de plus en plus de logiciels de bibliothèques proposent des solutions "CMS" ou "SGC" (pour Système de Gestion de Contenu), qui permettent d'habiller en quelques sortes les OPAC web et de créer un véritable portail d'accès au catalogue bien sûr, mais aussi à des services, internes ou externes, à des informations pratiques, des pages d'actualités, etc... Ces systèmes sont paramétrables et personnalisables, et constituent une solution intermédiaire parfois très satisfaisante qui évitent d'embaucher un webmestre à temps complet, ou d'externaliser la gestion du portail. Parmi les SIGB qui proposent ces solutions :<br /><ul><li><a href="http://www.rii-diffusion.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=81&Itemid=30" target="blank">Absothèque </a>(portail SéZhame) </li><li><a href="http://www.colibris-biblio.net/opacweb.html" target="blank">CO-Libris </a></li><li><a href="http://www.opsys.fr/demo/index.aspx?idpage=297" target="blank">Opsys Aloès </a></li><li><a href="http://www.c3rb.net/" target="blank">Orphée </a></li></ul><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SggFFgJhWtI/AAAAAAAAAVU/l9bWpjU7_UE/s1600-h/accueil+dole.png"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 207px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SggFFgJhWtI/AAAAAAAAAVU/l9bWpjU7_UE/s320/accueil+dole.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334519350707706578" border="0" /></a><span style="font-size:85%;"><span style="font-style: italic;">La médiathèque de Dole</span></span><br /></div><br />Toutes ces solutions et les pratiques très variées des différents établissements posent la question des objectifs d'un tel portail. Parfois considéré comme un outil de communication (la "vitrine" de l'établissement) ou comme un outil documentaire à part entière, le portail d'une bibliothèque publique remplit des objectifs précis, mais très différents selon les cas.<br /><br />Le <span style="font-weight: bold;">premier objectif</span> me semble être l'<span style="font-weight: bold;">information</span> au sens large des usagers. Sur la localisation de la bibliothèque, ses horaires d'ouvertures, ses collections, mais aussi ses missions, son organisation, son règlement, ses actualités, les services qu'elle propose.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SggITbsuPbI/AAAAAAAAAV8/gzFpWnMy0Zk/s1600-h/plan+orleans.PNG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 290px; height: 320px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SggITbsuPbI/AAAAAAAAAV8/gzFpWnMy0Zk/s320/plan+orleans.PNG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334522888566226354" border="0" /></a><span style="font-style: italic;font-size:85%;" >Le plan du portail des bibliothèques d'Orléans<br /></span></div><br />Ces informations sont présentes dans la majorité des cas, sous des formes et avec des accès différents. Pour les compléter, certains établissements proposent des visites virtuelles des locaux comme à <a href="http://213.198.106.53/msgl/bm/" target="blank">Saint Germain en Laye</a>, <a href="http://www.mediatheque-agglo-troyes.fr/bmtroyes/reseau/reseau_virtu.html" target="blank">Troyes</a> ou encore <a href="http://www.bm-limoges.fr/visite.html" target="blank">Limoges</a>. D'autres proposent des chiffres ou rapports d'activité, comme à <a href="http://www.bm-lyon.fr/accueil/organisation-BML/rapport_2007.htm" target="blank">Lyon</a>, à <a href="http://www.bm-sainte-tulle.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=6&Itemid=5" target="blank">Sainte Tulle</a> dans les Alpes de Haute Provence, <a href="http://www.bm-chalon.fr/medias/fichiers/Rapport_20071.pdf" target="blank">Chalon sur Saône</a>, etc.<br /><br />Je distingue ici deux types d'informations ; celles qui portent sur les modalités pratiques d'accès aux services (agenda, horaires, plans...), présentes dans la quasi totalité des sites, et celles qui consistent à affirmer l'identité de l'établissement, en en présentant l'histoire, les missions, les activités. Cette deuxième information est encore relativement absente ou partielle sur les sites que j'ai visités.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SggF7VrpS6I/AAAAAAAAAVk/uvsTCIFhJFs/s1600-h/accueil+toulouse.PNG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 217px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SggF7VrpS6I/AAAAAAAAAVk/uvsTCIFhJFs/s320/accueil+toulouse.PNG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334520275610979234" border="0" /></a><span style="font-size:85%;"><span style="font-style: italic;">La Bibliothèque de Toulouse</span></span><br /></div><br />Le <span style="font-weight: bold;">deuxième objectif</span> est plus documentaire celui-là ; c'est la bibliothèque "hybride" dont parlent certains, la bibliothèque qui proposent des <span style="font-weight: bold;">services documentaires en ligne</span>. Cet objectif présuppose le développement de nouveaux usages de la bibliothèque, en l'occurrence les usages distants. L'offre est très inégale selon les établissement, tout comme les moyens à disposition pour développer de telles offres.<br /><br />Le premier service que la bibliothèque se doit de proposer est bien sûr le catalogue du fonds. Je ne reviens pas ici sur les nombreuses variantes d'OPAC qui existent. La plus value de l'accès en ligne du catalogue n'est plus à démontrer ; si aucune statistique n'existe sur ce point, je ne serais pas étonné que des non usagers se soient inscrits à la bibliothèque justement après avoir consulté le catalogue en ligne et découvert les richesses inconnues d'une collection ; je suis de ceux là ! L'usager préparant sa visite, localisant les sections les plus pertinentes pour ses recherches, vérifiant la disponibilité d'un document, les avantages que présente l'interrogation du catalogue en ligne sont nombreux. De plus, la valorisation des collections, par la sélection ou les coups de cœurs des bibliothécaires, la mise en valeur des dernières acquisitions, ajoute encore à la simple interrogation, et remplit le rôle des listes papier et des tables ou présentoirs de la bibliothèque "réelle".<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SggPC71DgQI/AAAAAAAAAWE/q9ZGtEjcZAA/s1600-h/accueil+nantes.PNG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 209px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SggPC71DgQI/AAAAAAAAAWE/q9ZGtEjcZAA/s320/accueil+nantes.PNG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334530301714727170" border="0" /></a><span style="font-size:85%;"><span style="font-style: italic;">La bibliothèque municipale de Nantes</span><br /></span></div><br />Je distingue ensuite les services internes des services externes. Dans la première catégorie, on trouve les produits documentaires qui peuvent être proposés en lignes ; bibliographies, dossiers documentaires par exemple, mais aussi les expositions virtuelles comme à <a href="http://www.bibliotheques.versailles.fr/Statique/pages/exposition-virtuelle/index.htm" target="blank">Versailles</a>, <a href="http://patrimoine.agglo-troyes.fr/CDA/portal.aspx?PAGE=/bmtroyes/expos/expos_virt.html&INSTANCE=exploitation&PORTAL_ID=troyes_content_iframe.xml" target="blank">Troyes</a> ou encore <a href="http://www.bibliotheque.toulouse.fr/expo/expo_en_ligne.html" target="blank">Toulouse</a>. Les collections numérisées font également partie de ces ressources ; iconothèque, bibliothèques numériques, les offres sont ici souvent fonction des moyens bien sûr ; à <a href="http://www.bm-reims.fr/ClientBookline/toolkit/p_requests/formulaire.asp?INSTANCE=exploitation&OUTPUT=PORTAL&Grille=ICONOREIMSMULTI_0&SYNCMENU=COLLECTIONS_ICONO" target="blank">Reims</a>, <a href="http://www.bn-r.fr/" target="blank">Roubaix</a>, <a href="http://www.bmlisieux.com/" target="blank">Lisieux</a>, par exemple.<br /><br />Dans ces services issus des collections, j'inclus les sitothèques proposées par certains établissements, ou également les services de recherche à distance. Concernant les sitothèques, si je conçois l'intérêt que présente une liste organisée de liens, je suis plutôt partisan de traiter le site Internet comme un document à part entière et d'intégrer sa description non à une liste distincte mais plutôt aux notices du catalogue en ligne. Quitte à valoriser ce "fonds" par des listes extraites du catalogue ensuite. Cette pratique d'intégration de sites Internet dans les résultats d'une recherche OPAC est de plus en fréquente, même si elle pose le problème de la consultation de ces documents "distants" à partir des postes OPAC à l'intérieur de la bibliothèque, ceux-ci n'étant pas toujours connectés à Internet.<br /><br />Parmi les services externes, les possibilités sont nombreuses, et je renvoie au site du <a href="http://www.bpi.fr/fr/professionnels/carel.html" target="blank">CAREL</a> pour feuilleter le "catalogue" de plus en plus complet des ressources électroniques en ligne. Ces ressources ne sont évidemment pas accessibles à tous les budgets... mais qu'est-ce qui empêche un établissement d'orienter ses usagers vers le site du projet Gutenberg ou encore vers Gallica et Europeana. Un inventaire des ressources en ligne gratuite reste à construire, et la bibliothèque ne me semble pas la plus mal placée pour cela...<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SggGJiTCAkI/AAAAAAAAAVs/QgsrKGGZDTM/s1600-h/accueil+Troyes.png"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 228px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SggGJiTCAkI/AAAAAAAAAVs/QgsrKGGZDTM/s320/accueil+Troyes.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334520519515570754" border="0" /></a><span style="font-size:85%;"><span style="font-style: italic;">La médiathèque de l'agglomération Troyenne</span></span><br /></div><br />Pour finir, je déclinerai un <span style="font-weight: bold;">troisième objectif</span>, celui de l'<span style="font-weight: bold;">interaction </span>avec les usagers. Objectif incontournable à l'heure du web 2.0 ! Cette interaction peut prendre plusieurs formes ; les OPACs proposent de plus en plus des fonctionnalités permettant à l'usager de "voter" pour un document, d'ajouter son avis ou des tags / étiquettes : l'usager ici devient contributeur du catalogue. La gestion du compte lecteur est elle aussi de plus en plus largement proposée par les OPAC ; la connexion de l'usager sur le site détermine parfois son accès à certaines rubriques ou ressources, à certaines fonctionnalités de l'OPAC, ou encore à un espace personnel consultable d'un poste à la médiathèque ou de son domicile.<br /><br />Les fonctionnalités du RSS se retrouvent également de plus en plus souvent sur les sites des bibliothèques et permettent une veille facilitée de l'usager sur les actualités de l'établissement. Quelques bibliothèques sont aussi présentes sur certains réseaux sociaux, Facebook (<a href="http://www.facebook.com/people/Mediatheque-de-Bagnolet/1505547473" target="blank">Médiathèque de Bagnolet</a>) ou encore Babelio (ici <a href="http://www.babelio.com/monprofil.php?id_user=1309" target="blank">la Médiathèque de Marennes</a> dans la Charente Maritime). LibraryThing, plus anglophone, compte plusieurs bibliothèques publiques anglo-saxonnes parmi ses abonnés. Il s'agit ici de sortir du site de la bibliothèque, et d'aller vers l'usager là où il se trouve, pour communiquer et informer sur les services ou les collections. Le site social est un relais intéressant pour élargir la présence de la bibliothèque sur Internet, pour toucher un public plus large, notamment l'internaute qui ne cherche pas la bibliothèque, mais qui va la trouver "par hasard" sur le réseau social auquel il s'est abonné.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SggG34_rKDI/AAAAAAAAAV0/wKdadC3b_6U/s1600-h/accueil+lorient.PNG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 194px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SggG34_rKDI/AAAAAAAAAV0/wKdadC3b_6U/s320/accueil+lorient.PNG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5334521315882379314" border="0" /></a><span style="font-size:85%;"><span style="font-style: italic;">La médiathèque de Lorient</span></span><br /></div><br />Les blog(ue)s sont bien sûr en théorie l'outil le plus approprié pour échanger avec les usagers, même si, dans la pratique, certains tendent à servir les objectifs d'un portail (information) et en conséquence limiter la contribution de l'usager (voir <a href="http://atqcpb.blogspot.com/2009/01/blogs-en-petite-bibliothque.html" target="blank">ce billet</a>). Dans le même ordre d'idée, même si je n'ai pas trouvé d'exemples en ligne, la création d'un forum peut être intéressante pour accueillir des discussions d'un club de lecteurs par exemple, ou des réactions à telle ou telle animation ou conférence organisée par la bibliothèque. Tous ces services sont toutefois très demandeurs en temps pour les bibliothécaires ; il faut alimenter en contenu ces outils, les modérer, et mobiliser un collectif sur ces tâches, pour que tous les services et toutes les collections puissent être représentées.<br /><br />Pour compléter ces réflexions, je renvoie à la lecture du dossier toujours d'actualité du <a href="http://bbf.enssib.fr/sommaire/2006/3" target="blank">BBF n°3 T51 de 2006</a>.<br /><br />.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-36707000198028581652009-04-06T13:38:00.003+02:002009-04-06T15:57:51.783+02:00Automazic<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SdnqW5BB4_I/AAAAAAAAAVE/hbjHkDQgwUA/s1600-h/automazic.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SdnqW5BB4_I/AAAAAAAAAVE/hbjHkDQgwUA/s320/automazic.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5321542113698112498" border="0" /></a><br />J'ai emprunté pour illustrer un billet du mois dernier sur la musique numérisée en bibliothèque la photo d'une borne Automazic. Je reviens sur le sujet parce qu'à l'heure des débats sur le piratage des œuvres, l'initiative mérite d'être soulignée.<br /><br />Cette borne permet à l'usager d'écouter en toute légalité des œuvres musicales libres de droit, de les télécharger, ou encore de contribuer au catalogue en y déposant lui même ses propres productions. Je n'ai aucune idée du succès rencontré (ou non) par ces bornes dans nos bibliothèques, mais à mon avis, elles y ont toute leur place, comme semble-t-il à Toulouse, Gradignan ou Belfort.<br /><br /><a href="http://www.automazic.net/" target="blank">Le site d'Automazic</a><br /><br />.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-85133766004775653682009-04-06T13:34:00.005+02:002009-04-06T13:42:15.188+02:00Bibliothèque, insertion, formation...J'ai assisté le lundi 16 mars à la table ronde du BBF sur les bibliothèques et la citoyenneté, et en suis ressorti persuadé que mon avenir professionnel en bibliothèque était assuré !<br /><br />Les différentes interventions sont toutes allées dans le même sens, à savoir qu'il était urgent, pour les élus notamment, de dépasser l'opposition entre la mission culturelle et la mission sociale de nos établissements. Lorsque les bibliothèques territoriales en particulier visent à toucher un public aussi large que possible, pourquoi s'étonner que l'offre proposée tienne compte des spécificités d'un pourcentage tristement important de ces citoyens.<br /><br />Les intervenants de cette table ronde ont souligné l'intérêt que représentait cette nouvelle offre pour les usagers concernés ; la bibliothèque comme lieu de convivialité et de sociabilité, pouvant agir comme un frein à l'exclusion. Les actions possibles concernent bien sûr les collections, avec le développement de fonds spécifiques, la mise à disposition de postes multimédia et d'accès à Internet, la formation à la recherche d'information dans le domaine de l'insertion et de l'orientation, mais aussi à l'utilisation de logiciels pour construire ses outils de recherche d'emploi (CV, lettres...), enfin la mise à disposition de ressources d'auto-apprentissage, pour aider l'usager à développer les compétences que le marché du travail lui réclame.<br /><br />Loin d'être opposées, les missions culturelles et sociales sont à mes yeux complémentaires. Sans aller jusqu'à dire que la mise en place de services spécifiques au public en insertion pourrait n'être qu'un prétexte, je suis certain que ceux-ci pourraient permettre à des usagers jusque là absents de nos bibliothèques de développer, par leur intermédiaire, un usage plus traditionnel de la bibliothèque, et profiter des autres ressources, culturelles celles-là.<br /><br />A lire absolument le <a href="http://bbf.enssib.fr/sommaire/2009/2" target="blank">BBF N° 2 "Bibliothèque, formation, insertion"</a>. Et, accessoirement, mesdames et messieurs les recruteurs, mon CV...<br /><br />.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-41709690009795778782009-04-06T11:25:00.022+02:002009-04-06T17:08:47.785+02:00Une réflexion sur le téléchargement (il)légal<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SdnP8Lvek6I/AAAAAAAAAU8/znjOxvsTpGU/s1600-h/libe.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 306px; height: 320px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SdnP8Lvek6I/AAAAAAAAAU8/znjOxvsTpGU/s320/libe.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5321513067565978530" border="0" /></a><br />Un mot à l'occasion du vote par 16 députés le 2 avril dernier du projet de loi Création et Internet, aussi appelée loi HADOPI.<br /><br />Rappelons d'abord que lors de ce vote, un amendement réclamé par l'<a href="http://www.iabd.fr/spip.php?breve17" target="blank">IABD </a>a été voté pour rendre applicable "l’exception de reproduction en faveur des bibliothèques introduite par la loi DADVSI du 1er août 2006, assortie d’une exception de communication sur place".<br /><br />Cette loi, qui s'ajoute aux sanctions pénales existantes, concerne 3 acteurs principaux ; les auteurs, victimes du téléchargement illégal de leurs œuvres sur Internet, les personnes (physiques et morales) possédant un accès un Internet, et l'acteur économique que représentent les secteurs édition / production / distribution des œuvres.<br /><br />Le débat qui a lieu depuis l'annonce de la création de l'HADOPI et des sanctions progressives pouvant mener à la suspension de l'accès à Internet est vigoureux, et il n'y a aucun doute que le vote du 2 avril ne le clôt pas. La pétition organisée par le site du SVM, avec 48000 signatures à ce jour (loin tout de même des 220000 contre le fichier Edvige), mais aussi les interventions du Parlement Européen, qui a voté en avril 2008 un amendement incitant les états membres "<span style="font-style: italic;">à éviter de prendre des mesures qui entrent en contradiction avec les libertés civiques et les droits de l'homme, et avec les principes de proportionnalité, d'efficacité et de dissuasion, telle que l'interruption de l'accès à l'Internet</span>", laissent présager des rebondissements dans les semaines et mois à venir.<br /><br />Mon objectif n'est pas aujourd'hui de retranscrire ici ce débat, mais de m'interroger sur l'alternative au piratage que représente aujourd'hui l'offre de téléchargement légale offerte sur le web français. Mes recherches ont porté sur plusieurs titres de DVD, et je n'ai gardé qu'un échantillon représentatif de ces recherches. J'ai bien sûr trouvé quelques contre exemples, portant sur des titres "non commerciaux" (It's a free world de Ken Loach à 14,99 € en VOD et plus de 19 € chez Amazon) ; toutefois, la tendance est clairement à un coût au mieux équivalent et très souvent plus élevé de la VOD par rapport à l'offre d'achat traditionnel.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SdnLQ0FaA8I/AAAAAAAAAUc/6Pew-cwnJS0/s1600-h/comparatifprix.PNG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 68px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SdnLQ0FaA8I/AAAAAAAAAUc/6Pew-cwnJS0/s400/comparatifprix.PNG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5321507924434617282" border="0" /></a>En parcourant une <a href="http://www.cnc.fr/CNC_GALLERY_CONTENT/DOCUMENTS/publications/dossiers_et_bilan/293/eco_fil_video.pdf" target="blank">étude sur l'économie de la filière vidéo</a> publiée en 2005 par le CNC, on ne peut que s'interroger sur cette différence de prix. Ci-dessous un tableau récapitulatif de ce coût de revient selon le CNC (page 43) :<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SdnLoylgH_I/AAAAAAAAAUk/3kVg0B16kao/s1600-h/coutrevientdvd.PNG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 88px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SdnLoylgH_I/AAAAAAAAAUk/3kVg0B16kao/s400/coutrevientdvd.PNG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5321508336349224946" border="0" /></a>A la lecture de ces chiffres, force est de constater que l'offre VOD est de fait dispensée des dépenses les plus élevées de ce coût de revient ; pas de frais d'authoring du DVD, pas de frais de pressage, ni de stocks ou de livraison. Avec la suppression de ces dépenses, le coût de revient passerait de 0,65 € (plancher) à 3,25 € (moyen), auquel il faudrait bien sûr ajouter les coûts propres à la mise à disposition sur Internet des fichiers de téléchargement. Comment justifier alors une telle différence de prix entre l'offre VOD et la vente au détail. Ne s'agit-il pas ici d'une incitation , au mieux, au rejet de l'offre légale de téléchargement, au pire, au piratage des œuvres ?...<br /><br />Les mêmes questions se posent pour la musique (cf. <a href="http://pectines.com/Prix-de-revient-d-un-disque-iTunes" target="blank">cet article</a> sur le site Pectine.com) et bien sûr pour les livres électroniques (Le Traité d'athéologie de Michel Onfray à 6.18 € en poche sur Amazon et 16,65 € sur Numilog, ou encore le Miserere de Jean Christophe Grangé à 21,76 € sur Amazon et 20,60 € sur Numilog)... A lire pour en savoir plus <a href="http://detoutsurrien.wordpress.com/2009/03/24/21-centimes/" target="blank">un billet</a> sur le blog "De tout sur rien", <a href="http://www.sne.fr/pages/informations/livre-electronique-03-09.html" target="blank">un article</a> sur le site du Syndicat National de l'Edition et <a href="http://www.actualitte.com/actualite/9061-ebook-prix-livre-papier-fabrication.htm" target="blank">la réponse</a> au SNE par le blog Actua Litté.<br /><br />Il semble aujourd'hui que, si l'Etat, avec la loi DADVSI et le projet HADOPI, s'attache, <span>quoi que l'on pense de la méthode employée</span>, à défendre les intérêts des auteurs, si le comportement de l'internaute "pirate", par la gravité des sanctions qu'il encourt, est clairement condamné, le seul des trois acteurs économiques concernés à ne pas se remettre en question est celui qui tire le plus de profit de la vente des œuvres (et il ne s'agit nullement des auteurs, loin s'en faut). Avec, selon les <a href="http://www2.culture.gouv.fr/culture/deps/2008/pdf/Chiffres-cles-2009.pdf" target="blank">derniers chiffres clés du Ministère de la Culture</a>, un chiffre d'affaire de 1.5 milliard d'euros en 2007 pour la vente de vidéogrammes, cet acteur protège clairement ses intérêts, et il semble que l'offre VOD soutienne et renforce cette ignorance de l'évolution des modes d'acquisitions des œuvres et cette protection d'intérêts financiers majeurs des distributeurs traditionnels, sans qu'aucune remise en question des pratiques ne soit seulement envisagée. A quand une offre VOD qui représente une vraie alternative aux circuits traditionnels de distribution mais aussi aux nombreuses possibilités de téléchargement illégal offertes à tout internaute ?<br /><br />Quelques lectures complémentaires sur le projet de loi HADOPI ;<br /><ul><li>Le site <a href="http://www.laquadrature.net/" target="blank">La quadrature du Net</a></li><li>Un article d'UFC Que Choisir sur le projet de loi : "<span style="font-size:100%;"><span><a href="http://www.quechoisir.org/pages/positions/Les-6-principaux-griefs-contre-le-projet-de-loi-Creation-et-Internet/C29FD4D7405B3A5CC12574F1006D7B15.htm?f=_" target="blank">Les 6 principaux griefs contre le projet de loi Création et Internet</a>"</span></span></li><li><a href="http://www.bibliobsession.net/2008/11/03/hadopi-des-regrets-et-un-debat-a-suivre-de-pres/" target="blank">Un billet sur Bibliobsession 2.0</a></li><li><a href="http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/dossiers/internet-creation08/6%20-%20Projet%20de%20loi.pdf" target="blank">Le texte du projet de loi sur le site du Ministère de la Culture</a></li></ul><br />.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-41790179457789942702009-03-09T14:43:00.006+01:002009-03-13T17:33:21.583+01:00Salon du livre 2009<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SbUdh9RGYII/AAAAAAAAAUU/VAD4SMmRloo/s1600-h/salon-livre-2009.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 226px; height: 320px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SbUdh9RGYII/AAAAAAAAAUU/VAD4SMmRloo/s320/salon-livre-2009.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5311183804772540546" border="0" /></a><br />Une table ronde de l'ENSSIB et du BBF, dont s'est déjà fait l'écho le blog "Bibliothèque = Public", portera lundi 16 mars sur le thème suivant ;<br />"<a href="http://www.enssib.fr/actualites/detail-actualite-146-categorie-0-page-1" target="blank">Les bibliothèques actrices de la citoyenneté : leur rôle dans l’intégration, la formation et l’insertion</a>".<br /><br />J'ai déjà abordé ce sujet, qui m'est cher, dans deux précédents billets, l'un présentant <a href="http://atqcpb.blogspot.com/2008/11/orientation-et-emploi-en-bibliothque.html" target="blank">3 exemples de fonds thématiques</a> sur l'emploi et la formation, l'autre portant sur la création d'<a href="http://atqcpb.blogspot.com/2008/12/une-sitothque-sur-lemploi.html" target="blank">une sitothèque pour l'emploi</a>. Pour les compléter, voici quelques exemples supplémentaires de réalisations dans ce domaine ;<br /><br />A la Médiathèque Boris Vian de Chevilly-Larue dans le Val de Marne, un service "emploi-formation" présenté dans <a href="http://mediatheque.ville-chevilly-larue.fr/files/maquette_emploi_2008_0.pdf" target="blank">cette plaquette</a>.<br /><br />A Rilleux la Pape, (Rhône), une <a href="http://mediatheque.ville-rillieux-la-pape.fr/user/files/B_Emploi_formation.pdf" target="blank">bibliographie</a> à disposition des usagers.<br /><br />A la Bibliothèque Départementale d'Ille et Vilaine BDIV, une <a href="http://www.bdiv.org/sitotheque-emploi-formation,15734,fr.html" target="blank">sitothèque en ligne</a> ainsi qu'un fonds prêté aux bibliothèques adhérentes, comme à <a href="http://www.redon.maville.com/actualite/2004/01/14/saint-nicolas-de-redon/cap-sur-l-emploi-et-l-orientation-a-la-bibliotheque-municipale-depuis-le-03171324.html" target="blank">Saint Nicolas de Redon</a> par exemple.<br /><br />.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-70594812990682546972009-03-09T12:38:00.007+01:002009-03-09T13:06:40.182+01:00Musique numérisée par la bibliothèque<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SbUBqlMWOYI/AAAAAAAAAUM/JmJSIwngd84/s1600-h/automazic.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SbUBqlMWOYI/AAAAAAAAAUM/JmJSIwngd84/s320/automazic.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5311153166603401602" border="0" /></a><br />Je découvre en consultant la documentation du logiciel OPSYS Aloès une fonctionnalité vraiment intéressante : la discothèque numérique avec le module "<a href="http://www.opsys.fr/POD/upload/Polyphonie_aloes.pdf" target="blank">Polyphonie</a>". La médiathèque numérise son fonds de CD audio, et les usagers peuvent les écouter sur place à partir des postes informatiques ou de bornes audio.<br /><br />Dans le <a href="http://www.opsys.fr/pages/infos/lettre/lettre%2053.pdf" target="blank">numéro 53 d'avril 2004</a> de sa lettre d'information, Opsys précise que cette mise à disposition des ressources musicales a fait l'objet d'un accord avec la SACEM, et il semble que cela fonctionne, comme à la <a href="http://www.mediatheque-beziers-agglo.org/Typo3/index.php?id=sonetimage" target="blank">médiathèque de Béziers</a>, qui présente ce service d'écoute sur place sur son portail. Ça date de 2004, année de référence pour le débat sur la loi DADVSI... D'après le site de l'<a href="http://www.acim.asso.fr/" target="blank">ACIM</a>, "<span style="font-style: italic;">la loi DADVSI permet la numérisation du fonds à des fins d’archivage local et la diffusion sur postes d’écoute individuelle, en l’occurrence les bornes tactiles.</span>"<br /><br />Oui mais... Qu'en est-il des DRM et des protections contre la copie dont sont équipés une majorité de CD audio ? Je crois avoir lu quelque part qu'une adaptation de l'interdiction de lever les mesures techniques de protection était prévue ; il était question qu'une autorité de régulation interviendrait pour lever cette protection... Je ne sais pas très bien ce qu'il en est aujourd'hui, mais je déduis des expériences menées à Bézier, Biarritz, Antibes, Sarreguemines, etc. que le problème est réglé (?)...<br /><br />.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-15094122690031290642009-02-16T13:02:00.008+01:002009-02-23T17:41:33.305+01:00Mise en ligne de PMB<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SaLRoyGnwkI/AAAAAAAAAUE/hDQ7lbWDZEk/s1600-h/opac.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 232px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SaLRoyGnwkI/AAAAAAAAAUE/hDQ7lbWDZEk/s320/opac.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5306033809570382402" border="0" /></a>Mon SIGB est en ligne ! C'est <a href="http://bibliotest2009.free.fr/pmb/opac_css/" target="blank">ici</a>. Après plusieurs vaines tentatives, un appel au secours sur la Mailing List de PMB et la consultation de multiples forums, je suis parvenu à mettre en ligne le logiciel PMB et ma base de données. J'ai créé un hébergement sur Free, qui permet la prise en compte de MySql, puis ai téléchargé en ligne le logiciel PMB avec l'utilitaire FTP FileZilla, et ai transféré ma base de données en utilisant EasyPhp et PhpMyAdmin. Résumé de cette façon, ça paraît simple, mais ça ne l'était pas...<br /><br />La coexistence de deux bases de données, l'une en locale l'autre en accès distant pose quelques questions. D'abord celle de cette coexistence même : pourquoi garder une configuration locale ? Il semble que sur Free, la fonctionnalité de sauvegarde ne fonctionne pas. La fonction "exportation" de MyPhpAdmin permet toutefois d'exporter l'intégralité des tables, en format SQL, tables qu'il est ensuite très simple de ré-importer par le même utilitaire. Dans le cas d'une coexistence de deux bases, l'une en local, l'autre sur Internet, se pose le problème de la gestion des contributions des internautes dans l'OPAC ; suggestions, commentaires, réservations, etc... En conservant deux versions parallèles, il faut transférer les tables contenant ces contributions (après les avoir repérées...) d'Internet vers la base locale, puis les gérer en local, puis re-transférer la base locale vers Internet... Enfin, dans une configuration "réelle" (par opposition à ma configuration qui totalise 185 notices seulement), le transfert régulier d'une base risque de prendre du temps ; certes après la première importation en ligne, il est toujours possible d'utiliser la méthode "update" pour l'importation, mais dans le contexte de l'activité normale d'une bibliothèque, cela reste fastidieux, et augmente encore le délai entre la saisie de nouvelles acquisitions dans le catalogue et la disponibilité de celles-ci dans l'OPAC en ligne. Pour toutes ces raisons, je retiens l'option d'une seule version, celle en ligne, avec des exports réguliers de la base pour conserver en local toutes les données.<br /><br />.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-62207879450339547292009-02-01T15:27:00.011+01:002009-04-23T18:35:28.739+02:00Bibliothèque et auto-formationJe viens de parcourir une étude sur la place de l'auto-formation en bibliothèques publiques (« Construire une offre d’Autoformation en bibliothèque publique », par Joël Carré, mémoire d'étude publié en mars 2008 et <a href="http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/document-1828" target="blank">consultable sur la bibliothèque numérique de l'ENSSIB</a>), sujet qui m'intéresse tant par mon projet que par mon parcours... Dans ces nouveaux usages des bibliothèques dont on parle tant, celui de l'auto-formation semble ne démarrer que doucement en France, alors qu'au Royaume Uni par exemple, le partenariat bibliothèques / Open University (équivalent britannique de notre CNED) est depuis longtemps construit et opérationnel. La notion de bibliothèque comme lieu ressource pour qui veut apprendre n'est pas nouvelle en soi ; que des outils appropriés et de qualité déclinent concrètement cette notion est, semble-t-il, plus novateur et moins répandu que l'on ne croit.<br />Il existe pourtant des exemples réussis un peu partout en France - l'espace auto-formation de la BPI à Paris ou de la Bibliothèque des Sciences et de l'Industrie à La Villette - mais aussi des initiatives régionales très abouties ;<br /><ul><li><a href="http://www.mediatheque-lucien-herr.fr/autoformation.php" target="blank">le pôle multimédia et auto-formation de la médiathèque de Saint Jacques de la Lande</a>, </li><li><a href="http://www.bibliotheque.toulouse.fr/pole_eam.html" target="blank">l'espace d'auto-formation multimédia des bibliothèques de Toulouse</a>, </li><li><a href="http://www.charentonlepont.fr/culture/pages/bornes_internet_multimedia.php" target="blank">le pôle ressources formation et auto-formation de la bibliothèque Espinassous de Charenton Le Pont</a>, </li><li><a href="http://applications-internet.mairie-brest.fr/VIPBI21/Interligo.Web.Front/front.aspx?sectionid=481" target="blank">le portail « S@voirs » des bibliothèques de Brest</a></li></ul>pour ne citer que quelques exemples...<br /><br />Avant de se lancer dans un projet de mise à disposition de nos usagers de ressources d'auto-formation, il me semble intéressant de préciser les contours de cette notion. Les « produits » d'auto-formation, qu'ils soient disponibles dans le commerce ou sur Internet, gratuitement ou non, sont d'une efficacité et d'une qualité très variables, c'est le moins qu'on puisse dire... Existe-t-il une personne qui soit allée au terme de sa méthode de langue ASSIMIL ? Je n'en suis pas en tous cas... Les produits vendus se contentent parfois de multiplier les supports médias de formation (audio, vidéo, texte, liens sur le net, bases d'exercices interactifs, ...) - de soigner la forme donc – en attachant parfois au contenu et surtout à son organisation moins d'importance... Or dans auto-formation, il y a formation, terme dont découlent des notions très concrètes que sont l'ingénierie pédagogique, la progression de l'apprenant, les objectifs, les évaluations formatives et sommatives, ... Il ne suffit pas de proposer à l'apprenant le contenu (même sous des formes attrayantes et ludiques), le formateur, absent de fait dans ces supports d'apprentissage, doit être « remplacé » par le caractère pédagogique du document.<br /><br />Quel rôle peut donc avoir le bibliothécaire dans un service (ou pôle, espace, point, carré...) d'auto-formation proposé par une bibliothèque à ses usagers ?<br /><br />Pou tenter de répondre à cette question, je reprendrais l'excellente présentation de l'auto-formation par Philippe Carré de l'Université Paris X dans <a href="http://www.canal-u.tv/canalu/content/view/full/95074" target="blank">cette vidéo</a>.<br />En passant par quelques unes des « planètes » de la « galaxie » auto-formation telles qu'explicitées par Philippe Carré, j'entre-aperçois un début de commencement de définition du rôle de la bibliothèque et de son équipe dans la mise en place de ce service.<br /><br />L'auto-formation place l'apprenant en dehors de tout contexte éducatif, en dehors du centre de formation, de l'école ou de l'université. La bibliothèque ne peut pas se substituer à ce lieu, elle peut toutefois en proposer quelques caractéristiques, par exemple par la mise à disposition d'usuels aux apprenants ; la localisation de cet espace d'auto-formation doit à mon avis tenir compte de l'accès à ces ouvrages de référence, mais aussi de l'ergonomie du poste d'auto-formation ; un meuble bureautique en soit ne suffit pas ; il faut pouvoir prendre des notes ailleurs que sur ses genoux, feuilleter la revue ou l'ouvrage complémentaire, et même si la solution du tout informatique (le dictionnaire en ligne, l'agrégateur de presse, le bloc note personnel de l'usager sur le serveur de la médiathèque) existe, elle n'est pas forcément accessible aux bibliothèques les plus modestes, et ne répond pas toujours à la pratique d'apprentissage de l'usager, qui peut encore posséder un stylo et un bloc-note papier (oui, même en 2009 !)... Imaginer l'espace d'auto-formation comme une annexe de la bibliothèque, un local isolé du reste des collections réduit les chances de réussite de cet espace ; ce n'est que s'il est totalement intégré dans la bibliothèque, s'il utilise la bibliothèque comme contexte facilitant que ses objectifs pourront être atteints.<br /><br />Cet isolement de facto de l'auto-apprenant doit aussi être pallié par la présence et la disponibilité du bibliothécaire, non comme formateur, mais comme médiateur de l'outil d'apprentissage ; l'utilisation d'un tutoriel en ligne d'initiation à l'informatique sous-entend un minimum de compétences informatiques, celles-là justement que l'on souhaite acquérir ; le bibliothécaire peut/doit intervenir dans l'appropriation de l'outil d'apprentissage, pour, une fois encore, rompre la « solitude » de l'apprenant. Il intervient alors dans ce que Philippe Carré appelle le développement des stratégies d'apprentissage, la dimension cognitive.<br /><br />Toujours dans cet esprit, et même si l'on s'éloigne dans ce cas de l'auto-formation à proprement parler, les ressources d'auto-formation peuvent être mises à disposition des formateurs eux-mêmes ; les multiples expériences menées avec les APP (ateliers pédagogiques personnalisés), les AFB/RSB (ateliers de formation de base / ré-apprentissage des savoirs de base), ou encore les dispositifs de l'ACSE pour l'apprentissage du FLE, ont montré que la bibliothèque avait pleinement son rôle dans le développement de partenariat avec des acteurs de la formation et dans la mise à disposition de ces partenaires de ressources pédagogiques et de lieux d'apprentissage.<br /><br />L'espace d'auto-formation et la bibliothèque ne sont pas des offres parallèles mais complémentaires ; l'apprenant qui vient à la bibliothèque sur le conseil de son formateur pour utiliser telle ressource dans le cadre de sa remise à niveau en français va évoluer dans la bibliothèque, traverser tous ses espaces, côtoyer les collections ; voici un usager de plus. L'usager traditionnel, qui passe tous les samedi pour rendre et emprunter un DVD et 2 livres va observer les utilisateurs de l'espace auto-formation, il va lire les affiches et brochures qui le présentent et en font la promotion ; il a alors la possibilité de s'engager dans un nouvel usage de sa bibliothèque.<br /><br />Pour finir dans cette tentative de définition du rôle du bibliothécaire dans la mise à disposition de ressources d'auto-formation, je parlerai d'une mission ô combien familière... le choix, la sélection des documents. J'aurais même pu commencer par là ! C'est bien là l'un des axes centraux du métier, celui de constituer un fonds, une collection, qu'il s'agisse de livres, de DVD, de revues, ou ici de produits d'auto-formation. Or si cette tâche n'est pas simple pour les collections traditionnelles de la bibliothèque, elle ne l'est certainement pas plus pour ces documents. Je cherche aujourd'hui à construire une offre d'auto-formation gratuite sur Internet ; les ressources sont innombrables, de professeurs en activité ou à la retraite qui y vont de leur page personnelle ou de leur blog pour mettre en ligne leurs cours, aux institutions comme Médiadix bien sûr, mais également le portail Télé-formation et savoirs (TFS) de l'AFPA, le Canal U, vidéothèque numérique de l'enseignement supérieur... L'offre est morcelée, diffuse, mal définie, et le travail de sélection est d'autant plus ardu.<br /><br />Les critères de choix ici devront porter à la fois sur le contenu, la forme et la pédagogie des outils. Sur le contenu, comme on le lit souvent dés que l'on parle d'Internet, celui-ci varie considérablement en qualité ; s'attacher à l'origine de ce contenu, la connaissance des auteurs de la ressource, leur compétence pédagogique peut être un premier filtre. Sur la forme, l'ergonomie du site Internet et la qualité de la navigation seront des éléments à prendre en compte également, pour que l'usager ne soit pas tenu de suivre une formation à l'outil lui servant à se former... Sur la pédagogie, la hiérarchisation des apprentissages, leurs décompositions en objectifs précis, mesurables par des évaluations de qualité seront bien sûr des caractéristiques à privilégier. Le suivi individuel de l'apprentissage est impératif pour que l'apprenant puisse se situer dans sa progression ; un site où l'on créé son compte, où l'on accède à l'historique des cours suivis, où l'on se positionne au préalable (évaluation diagnostique) puis au fur et à mesure des apprentissages (évaluation formative) puis au terme de l'apprentissage (évaluation sommative) a toutes les chances d'être un site « sérieux » ; <a href="http://www.tfs.afpa.fr/site2/index.asp" target="blank">Télé-formation et Savoirs de l'AFPA</a> en est l'exemple (ou peut-être même le modèle !).<br /><br />Je conseille la lecture régulière du blog « <a href="http://autoformation.wordpress.com/" target="blank">Websitothèque : ressources numériques d'auto-formation</a> » et de ces prédécesseurs <a href="http://autoformation.canalblog.com/" target="blank">ici</a> et <a href="http://websito.free.fr/" target="blank">là</a> qui assurent une veille exemplaire et très complète de ce qui se fait de mieux (ou pas...) en matière d'auto-formation (gratuite) en ligne.<br /><br />Je renvoie également au site des P@T, <a href="http://www.espace-pat.org/" target="blank">Points d'accès à la téléformation</a>, implantés un peu partout en France, nés de partenariats entre AFPA, Greta, CNAM, APP... et que des bibliothèques peuvent accueillir (exemple de Locminé dans le Morbihan qui accueille 4 postes P@T).<br /><br />.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-13940730004182283802009-01-31T15:44:00.006+01:002009-01-31T23:07:09.290+01:00Charte des collections<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SYRj-nsKVnI/AAAAAAAAASo/M-ropAIiYHg/s1600-h/loi-tdah.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 258px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SYRj-nsKVnI/AAAAAAAAASo/M-ropAIiYHg/s320/loi-tdah.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5297468989151794802" border="0" /></a><br />Comment définir la charte documentaire d'un établissement ? Comment concevoir et rédiger une charte documentaire ? A quoi sert elle ?<br /><br />Voici quelques unes des questions que je me pose lorsque je consulte, dans les offres d'emploi actuellement diffusées, les postes de responsable de médiathèque existante ou liés à la création d'un établissement, de taille modeste, cela va de soi... Le bibliothécaire est alors seul personnel qualifié dans la structure, et il lui incombe de définir sinon les missions de la bibliothèque, en tout cas la déclinaison de ces missions dans la pratique documentaire de la structure, en particulier dans le domaine des acquisitions.<br /><br />Pour m'éclairer dans cette réflexion et répondre à mes questions, j'ai consulté plusieurs chartes, disponibles sur Internet, de structures de taille moyenne et petite, et tenté de tirer quelques grandes lignes de mes lectures.<br /><br />Les chartes commencent pour la plupart d'entre elles par un préambule général sur la mission de la structure, parfois une présentation de son contexte (la commune, la population, les locaux, le réseau documentaire ou culturel, etc.) et une présentation du fonds existant. Puis sont présentées les textes « fondateurs » sur lesquels s'appuie la politique d'acquisition ; manifeste de l'UNESCO, charte du CSB, code de déontologie de l'ABF, mais aussi code de la propriété intellectuelle, loi Gayssot, loi sur les publications destinées à la jeunesse... Dans certaines chartes, à défaut de citer les textes de loi, un paragraphe précise les exclusions, paragraphe dans lequel sont généralement cités les ouvrages à caractère diffamatoire, violent, pornographique, incitant à la haine ou à la discrimination, etc.<br /><br />Sont ensuite détaillés les principes d'acquisition ; les responsabilités (l'équipe, le responsable...), les outils et les critères de choix (revues professionnelles, niveau des publications, qualité, pluralité, diversité), les sections (adulte, jeunesse), les types de documents (livre, CD, DVD, ...).<br /><br />Le désherbage, le réassort, la gestion des dons, l'évaluation des collections sont également, selon le degré de précision des chartes, détaillés.<br />Enfin, on trouve quasiment systématiquement un paragraphe concernant les modalités d'acquisitions, qui fait mention en particulier des marchés publics, du choix des fournisseurs, etc.<br /><br />En résumé, un plan « standard » pourrait donner ceci ;<br /><br /> Préambule : objet de la charte des collections<br /><ol><li>Contexte<br />La municipalité, l'intercommunalité (si pertinent), les partenaires locaux de la bibliothèque, la population.</li><li>Les missions de la bibliothèques<br />Missions générales (référence aux textes fondateurs) et « locales ».</li><li>Les collections<br />Le fonds existant, description des secteurs couverts, de l'accès aux collections, de la répartition par -section, - disciplines, - type de documents.</li><li>Les acquisitions<br />Responsabilités ; équipe, comité d'acquisition, ...<br />Outils ; revues spécialisées, Internet<br />Suggestions des usagers (modalités de traitement)<br />Critères de sélection et d'exclusion (référence aux textes de loi et autres textes comme la politique d'acquisition en 12 points de l'ABF)<br />Répartition projective par -section, - disciplines, - type de documents des acquisitions<br />Modalités d'acquisitions ; rappel sur les marchés publics</li><li>Vie des collections<br />Désherbage (méthode IOUPI)<br />Réassort<br />Nombre d'exemplaires par titre<br /></li></ol>L'utilité de cette charte ? Elle me paraît indispensable, en particulier dans de petites structures où les choix, en raison des contraintes budgétaires, sont d'autant plus significatifs et importants. Cette charte doit être à la disposition des usagers (à la bibliothèque, sur le site Internet) et on peut y faire référence, lors notamment des réponses aux suggestions. Elle peut être utile aussi sans doute à l'équipe elle même, dans les débats qu'elle peut avoir en interne sur certains achats. Il me semble aussi important qu'elle soit révisée régulièrement, en tout cas remise en question ; certaines chartes consultées précisent leur durée de validité (3 ans ici, 6 ans ailleurs).<br /><br />Sa validation par le Conseil Municipal ou/et le Maire est fréquente dans les exemples consultés et il est en effet intéressant d'impliquer les élus dans cette charte, ne serait-ce pour partager avec eux la conscience du travail de sélection qui s'impose au bibliothécaire. La référence aux textes de loi et aux charte/manifeste/code des bibliothèques publiques permet de valider l'impartialité impérative de la bibliothèque et de son équipe.<br /><br /><ul><li>Quelques unes des chartes consultées sur Internet ;</li></ul><a href="http://www.ploufragan.fr/filemanager/download/18/chartem%C3%83%C2%A9diath%C3%83%C2%A8que.pdf" target="blank">Ploufragan (Côtes d'Armor - 11000 habitants)</a><br /><br /><a href="http://mediatheque.lamotte-beuvron.fr/spip.php?article24" target="blank">Lamotte-Beuvron (Loir et Cher - 4500 habitants)</a><br /><br /><a href="http://www.herblay.fr/IMG/pdf/Charte_HERBLAY.pdf" target="blank">Herblay (Val d'Oise - 1800 habitants)</a><br /><br /><a href="http://www.ville-fleurylesaubrais.fr/upload/DocEditions/5473/charte_des_collections.pdf" target="blank">Fleury les Aubrais (Loiret – 21000 habitants)</a><br /><br /><a href="http://www.ille-et-vilaine.fr/index.php?module=media&action=Display&cmpref=14996&lang=fr&width=&height=&format=&alt=" target="blank">Bibliothèque Départementale d'Ille et Vilaine</a><br /><br /><ul><li>Quelques lectures sur le sujet ;</li></ul><a href="http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/37/6/20376.pdf" target="blank">Définition et mise en œuvre d'une politique documentaire</a><br />J.–L. Gautier-Gentès<br /><br /><a href="http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/pdf/bbf-1999-2/07-lucea.pdf" target="blank">Les plans d'achats, Bibliothque Municipale de Brest</a><br />Article paru dans le Bulletin des Bibliothèques de France T. 44, n° 2, 1999.<br /><br /><a href="http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/document-713" target="blank">Développement et Evaluation des collections dans les bibliothèques publiques : quelles pratiques et quels enjeux ?</a><br />Par Collanges Philippe, Kontogom Marie, Lambert Bertille<br />Mémoire de recherche (2005) disponible dans la bibliothèque numérique de l'ENSSIB.<br /><br />.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-25736991090030893042009-01-31T14:30:00.003+01:002009-01-31T14:46:21.596+01:00Aides en ligne (... suite ...)En parcourant le blog et le site de la médiathèque de Chirens (Isère), je viens de découvrir des tutoriels sous forme de vidéos en ligne, accessibles juste en dessous du champ de recherche simple dans le catalogue. Une façon originale et plutôt efficace de proposer une aide en ligne à moindre coût (humain notamment).<br /><br />C'est <a href="http://www.chirens.fr/bibliotheque/">ici</a>.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-58556890478360061592009-01-26T16:47:00.005+01:002009-01-26T16:54:59.488+01:00MoCCAM et PMB<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SX3b1sBHt3I/AAAAAAAAASg/HNZQFIhuFfI/s1600-h/bandeau2.gif"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 244px; height: 114px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SX3b1sBHt3I/AAAAAAAAASg/HNZQFIhuFfI/s400/bandeau2.gif" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5295630452252981106" border="0" /></a>Ça y est ! Je suis expert en catalogage... Enfin pas tout à fait, plutôt en téléchargement de notices. J'ai créé un compte sur MoCCam en ligne, et suis parvenu à télécharger des notices à partir de numéros ISBN et à les importer ensuite dans mon SIGB, PMB en l'occurrence.<br /><br />C'est d'une simplicité enfantine et si PMB m'envoie quelques messages d'erreur au premier chargement du fichier, cela marche parfaitement au second essai. J'imagine déjà l'intérêt que cela peut représenter dans le cadre d'une première informatisation d'un fonds !<br /><br />Certes, quelques ajustements restent nécessaires ; les notices ne sont pas toutes complètes, il faut souvent reprendre l'indexation (pas tant pour le choix des mots que pour des problèmes d'espaces trop nombreux ou de séparateurs entre les mots), on a parfois quelques problèmes de caractères accentués et il subsiste quelques incohérences dans les autorités (notamment pour les maisons d'édition et les collections).<br /><br />Ceci dit, quel gain de temps ! Pour les notices les plus complètes, il suffit de vérifier l'indexation analytique et l'indice Dewey. Mais pour le reste, c'est de l'UNIMARC pur jus, une description fine (merci aux catalogueurs de la BnF), un respect scrupuleux des normes ; du grand catalogage ! Pour les notices les moins renseignées, elles contiennent généralement l'auteur principal, le titre, l'éditeur, il reste alors à préciser les autres auteurs et titres, les collections, la collation, et réaliser l'indexation bien sûr. C'est plus de travail dans ce cas, mais déjà mieux qu'une notice vide.<br /><br />Le site de MoCCAM en ligne est <a href="http://www.moccam-en-ligne.fr/" target="blank">ici</a><br /><div style="text-align: left;"><br /></div>Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-76384968243842654592009-01-26T14:24:00.007+01:002009-01-27T18:12:27.030+01:00Blogs en (petite) bibliothèque<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SX250Qwct-I/AAAAAAAAASA/FklsZhqTNV8/s1600-h/blog-pro.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 175px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SX250Qwct-I/AAAAAAAAASA/FklsZhqTNV8/s320/blog-pro.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5295593044360083426" border="0" /></a><br />Au fil de mes navigations sur Internet, je découvre de plus en plus de blogs de bibliothèques. Je ne parle pas ici de blogs de bibliothécaires publiant sur divers aspects de leur profession, mais de blogs à destination des usagers de bibliothèques.<br /><br />Quel objectif peut-on donner à ces blogs, quel intérêt représentent-ils pour les bibliothécaires, pour les usagers ? Quels contenus peuvent ils proposer ?<br /><br />Quelques exemples tout d'abord, volontairement choisis dans de petites structures, à l'exception du premier ;<br /><br /><a href="http://everitoutheque.viabloga.com/" target="blank">Everitouthèque, le blog de la Médiathèque de Romans, dans la Drôme.</a><br />Ce blog, dynamique (une quinzaine d'articles par mois en moyenne), traite à la fois des actualités de la médiathèque (rubriques Agenda, Actualités), d'expositions virtuelles, de livres ou CD acquis par la médiathèque. Les commentaires ne sont certes pas aussi nombreux que les articles, mais font souvent l'objet de réponses de la part de l'équipe. Les billets sur les livres ou CD renvoient à d'autres ressources sur Internet ; la vidéo d'une interview sur YouTube, un album à écouter sur Deezer, ... Les actualités traitent d'actions conduites par la médiathèque, par exemple de lectures à voix haute à l'hôpital, etc.<br />C'est donc à la fois un outil d'information, de communication, et d'échanges (par le biais des commentaires) avec les usagers.<br /><br /><a href="http://blogalivresdecarlepont.over-blog.com/" target="blank">Le "blogalivresdecarlepont", blog animé par des bénévoles d'une association Horizons Culture" dans la commune de Carlepont dans l'Oise (1369 habitants).</a><br />Blog très productif pour une commune si petite, avec une quinzaine d'articles par mois en moyenne. Les articles portent sur les coups de coeurs des bénévoles ou de lecteurs, en écho à une émission diffusée sur une radio locale. Les commentaires sont rares, le dernier date de septembre 2009 et on peut s'interroger sur l'audience, pourtant méritée, de ce blog.<br /><br /><a href="http://bibliomessigny.over-blog.fr/64-index.html" target="blank">"Petites chroniques d'une bibliothèque", blog de la bibliothèque de Messigny et Vantoux en Côte d'Or.</a><br />Là encore il s'agit d'un exemple réussi de ce qu'une petite structure (la commune compte 1387 habitant, la bibliothèque 310 inscrits) peut réaliser. Avec un ou deux articles par mois en moyenne, le blog propose la présentation d'ouvrages récemment acquis par la bibliothèque. Une catégorie "Chroniques" permet également aux bénévoles qui animent cette structure d'évoquer le classement des livres, le travail des bénévoles, le rôle de la BDP, etc...<br /><br /><a href="http://mediathequesccprhuys.over-blog.fr/" target="blank">Le blog du réseau des médiathèques de la Presqu'île de Rhuys</a><br />Avec un à deux articles par mois, le blog présente les activités des médiathèques du réseau. Pas de rubrique dernières acquisitions ici, ni de coup de coeur du bibliothécaire, il s'agit plus d'un agenda que d'un blog. Il n'est d'ailleurs pas possible de déposer un commentaire... C'est donc plus d'une page d'informations que d'un blog qu'il s'agit ici.<br /><br /><a href="http://mediaplelan.over-blog.com/" target="blank">Le blog de la Médiathèque de Plélan Le Grand en Ille et Vilaine.</a><br />Encore une petite structure, qui fait part sur son blog principalement de l'actualité de la médiathèque (très dynamique en matière d'expositions semble-t-il), sur la venue d'écrivains, sur le passage du bibliobus, sur l'actualité littéraire. Avec 2 à 3 articles par mois, pas de commentaires d'usagers, le blog n'en reste pas moins une vitrine intéressante sur l'activité de cette médiathèque d'une commune de 3300 habitants.<br /><br /><a href="http://bmchirens.blogspot.com/" target="blank">Blog Coup de coeurs des lecteurs de la Bibliothèque Municipale de Chirens, dans l'Isère.</a><br />C'est à mon avis l'idée qui devrait motiver la mise en ligne d'un blog ; donner la parole aux usagers. La bibliothèque de Chirens (1889 habitants) a mis en place ce blog à l'été 2007 et avait à l'origine pour objectif de publier les email d'usagers sur leurs coups de cœur. A quelques exceptions prêtes, il semble que ce soit le bibliothécaire qui assure la rédaction des billets, faute sans doute de contributions. Pourtant, la possibilité offerte par Blogger d'envoi d'emails qui sont reçus directement dans la liste de messages du blog, que l'auteur peut ensuite valider avant publication, répond bien à cet objectif très contributif (donc très Web 2.0) du blog.<br /><br />Ces navigations suscitent plusieurs réflexions ; d'abord que l'information descendante ne devrait pas être l'objectif premier d'un blog. Je pense en effet qu'une page Internet, celle de la bibliothèque par exemple, est plus appropriée pour présenter ses actualités ou son agenda. Des renvois du blog vers cette page d'actualités sont toujours possibles. L'information descendante ne permet pas ou peu l'interactivité. L'intérêt du blog à mes yeux est qu'il peut devenir un lieu d'échanges entre la bibliothèque et ses usagers ; quel meilleur terreau d'échanges que le point de vue, le coup de cœur, l'opinion... L'annonce de telle conférence ou l'information sur les nouveaux horaires d'ouverture n'appelle pas le débat...<br /><br />Ensuite, que l'aspect contributif du blog doit être privilégié, et soutenu par une communication de tous les instants ! L'adresse du blog qui figure sur la carte de l'emprunteur, l'invitation à donner son avis sur la fiche de retour glissée dans le livre au moment de l'emprunt, une ou plusieurs affiches dans la bibliothèque, l'implication du club de lecteurs, mais aussi des partenaires (de l'école à la maison de retraite...). Et pourquoi pas une inscription gratuite à la bibliothèque pour le blogueur le plus prolixe ?...<br /><br />Enfin que le blog peut facilement devenir une source documentaire à part entière, et que les renvois vers des sites Internet, des vidéos, de la musique en ligne, des pages d'auteurs, etc... confère au blog un usage supplémentaire d'information sur le fonds de la bibliothèque. Que ces liens soient proposés par les bibliothécaires, ou, mieux encore, par les usagers.<br /><br />A lire sur le sujet ;<br /><br /><a href="http://www.bibliobernt.net/IMG/pdf/enquete_blog.pdf" target="blank">Enquête sur les blogs en bibliothèque</a><br /><br /><a href="http://www.univ-nancy2.fr/medial/pdf/blogs.pdf" target="blank">Typologie et usage des blogs en bibliothèque(s)</a><br /><br /><a href="http://labibapprivoisee.wordpress.com/2008/10/16/un-blog-de-bibliotheque-nest-rien-sans-la-legitimite-des-bibliothecaires/" target="blank">Un article sur le blog de la Bibliothèque apprivoisée</a><br /><br />Et le blog <a href="http://toutifrouti.viabloga.com/" target="blank">Tutti Frouti</a>, "<span style="font-style: italic;">Le portail des blogs de bibliothèques publiques qui parlent à leurs usagers</span>" (Merci à <a href="http://ivressedupalimpseste.blogspot.com/" target="blank">Insula Dulcamara</a>)Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-60566968678250013202009-01-26T10:56:00.006+01:002009-01-26T11:14:54.355+01:00Un point sur les aides aux bibliothèques<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SX2MlxlLzpI/AAAAAAAAARk/fc5bqTb7TZw/s1600-h/argent_billets_volants.png"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 239px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SX2MlxlLzpI/AAAAAAAAARk/fc5bqTb7TZw/s320/argent_billets_volants.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5295543317449920146" border="0" /></a><br /><ul><li><span style="font-weight: bold;">Dotation Générale de Décentralisation (DGD)</span></li></ul>Disparition en 2006 des 2 concours spécifiques (BM et réseau départemental) au profit d'un seul concours pour les dépenses d'investissements en matière de bibliothèque publique, composé d'une fraction destinée aux projets de petites et moyennes bibliothèques, et d'une autre (15% du montant global) consacrée à des projets d'intérêt national ou régional.<br /><br />80 M€ en 2008<br />82 M€ en 2009<br /><br />Les demandes de subvention sont instruites auprès des DRAC et des conseillers régionaux du livre et de la lecture.<br /><br />En naviguant sur le site de la DRAC Bretagne, la <a href="http://www.bretagne.culture.gouv.fr/drac/docu/Note_DGD_creationMAJ2008.pdf" target="blank">première aide</a> concerne l'extension ou la création de bibliothèques ; elle peut aller de 20 à 30% du montant des travaux HT, et 30 à 40% pour l'équipement mobilier et matériel.<br /><br />La <a href="http://www.bretagne.culture.gouv.fr/drac/docu/Note_DGD_informatisationMAJ2008.pdf" target="blank">seconde aide</a> porte sur l'équipement informatique d'une bibliothèque, tant sur l'informatisation documentaire que sur la création d'un espace multimédia par exemple. Elle peut aller jusqu'à 40% du montant subventionnable hors taxe.<br /><br />Pour ces deux aides, il existe toujours des critères liés aux équipements mis en place, en terme de superficie par habitant (0.07 m² par habitant, avec une superficie minimum de 100 m²), de personnel qualifié en place, de budget d'acquisition par habitant.<br /><br /><br /><ul><li><span style="font-weight: bold;">Les aides du Centre National du Livre</span></li></ul>13,7 M€ en 2008<br />13,9 M€ en 2009<br /><br />Les aides portaient précédemment sur 3 grands chapîtres ; la création ou l'extension de bibliothèques, la création ou le développement de fonds thématiques, l'aide au développement de réseaux départementaux.<br /><br />Les nouvelles aides portent désormais uniquement sur les acquisitions et le fonds documentaire. La première est une <a href="http://www.centrenationaldulivre.fr/article.php3?id_article=1650" target="blank">aide aux acquisitions thématiques </a>; "<span style="font-style: italic;">elle vise à accompagner des projets d’acquisitions de livres et revues en langue française choisis dans les champs documentaires couverts par les commissions thématiques du CNL</span>". Le projet d'acquisition doit atteindre un montant minimum de 2000 €.<br />La <a href="http://www.centrenationaldulivre.fr/article.php3?id_article=1651" target="blank">seconde aide</a> porte sur la constitution d'un premier fonds, lors de la création ou l'extension d'une bibliothèque, "<span style="font-style: italic;">couvrant la <span style="font-weight: bold;">totalité </span>des champs documentaires des commissions thématiques du CNL</span>".<br /><br />Les champs documentaires en question sont les suivants ; littérature classique et critique littéraire, littératures étrangères, art et bibliophilie, littératures de jeunesse, histoire-sciences de l’homme et de la société, littérature scientifique et technique, bande dessinée, philosophie, théâtre et poésie.<br /><br />Les critères fixés pour l'éligibilité à ces aides sont ; un personnel formé, un accès libre aux collections, et un budget annuel d'achat d'imprimés correspondant à un minimum de 2€ par habitant pour les bibliothèques municipales.<br /><br />Si je prends l'exemple d'une commune de 5000 habitants, qui a décidé de transférer sa bibliothèque associative dans de nouveaux locaux et par là même de créer une bibliothèque municipale, cela signifie que cette bibliothèque doit impérativement prévoir un budget de 10000 € uniquement pour l'acquisition de livres ou de périodiques, auquel devront s'ajouter les budgets des autres supports.<br /><br />Sur les thématiques retenues par le CNL, elles me paraissent correspondre à une volonté louable de privilégier l'ambition culturelle et l'exigence de qualité auxquelles, par principe, une bibliothèque publique doit adhérer.<br /><br />Pourtant, dans des choix budgétaires serrés et contraints par une conjoncture assez exceptionnelle, il me semble dommage de ne pas tenir compte de certains choix "par défaut" que certaines structures, les plus petites, peuvent être amenées à faire. Lors d'une création, on peut imaginer que développer un fonds d'usuels à destination des publics scolaires favorisera la fréquentation de la nouvelle structure et répondra de façon très pragmatique à un usage pour le moins consensuel de la bibliothèque publique ; les subventions excluent toute acquisition de dictionnaires ou encyclopédies.<br /><br />On pourrait imaginer également le développement d'un fonds local ou régional ; cette thématique n'est pas retenue par le CNL.<br /><br />Le développement d'un fonds de "livres d'art et bibliophilie" n'est, là non plus, peut-être pas, compte tenu du coût élevé de ces publications, la priorité absolue d'une petite structure venant de se créer...Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-69705663486289912632009-01-13T17:44:00.007+01:002009-01-13T18:27:40.782+01:00Aides en ligne (suite)Juste un mot pour compléter le billet précédent et mentionner la mise en ligne d'un didacticiel de recherche bibliographique sur le site de la BnF, commenté sur le blog <a href="http://bibliothequepublic.blogspot.com/2009/01/faut-il-en-rire-ou-en-pleurer.html" target="blank">Bibliothèque = Public</a>. Comme le fait remarquer JC Brochard, un didacticiel de 6 minutes sur la recherche simple du catalogue de la BnF révèle surtout la complexité de l'interface, et une simplification / modernisation de celle-ci serait sans doute plus directement efficace pour faciliter la recherche d'un utilisateur lambda. Pourtant, je trouve le didacticiel, compte tenu de la complexité de la recherche, plutôt bien fichu.<br /><br />Une réserve, l'accès à ce didacticiel ; je reproduis ci-dessous la barre en haut à droite de l'écran qui permet d'accéder au didacticiel ; le moins qu'on puisse dire, c'est que cela ne va pas de soi (j'ai ajouté la flèche rouge) ! Je précise aussi que je n'ai pas trouvé le lien vers ce didacticiel à partir de l'aide contextuelle... Et puis, ne présenter que les recherches par titre et auteur, et faire l'impasse sur la recherche par sujet, quel dommage !<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SWzIT3SWflI/AAAAAAAAARU/Io9Cmht35_o/s1600-h/barre+bnf.bmp"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 217px; height: 41px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SWzIT3SWflI/AAAAAAAAARU/Io9Cmht35_o/s400/barre+bnf.bmp" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5290823905837481554" border="0" /></a>En tout cas, quand on le trouve, le didacticiel fait son office, et me paraît excellent pour les usagers peu à l'aise avec les catalogues de bibliothèques. Quand à savoir si ce sont ces usagers là qui fréquentent la BnF...<br /><br />Le lien vers le didacticiel est <a href="http://didacat.bnf.fr/" target="blank">ici</a>.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-42294175651822003712008-12-15T22:11:00.016+01:002008-12-18T17:30:53.092+01:00Aides en ligneMa réflexion porte aujourd'hui sur les aides en ligne disponibles sur les portails Internet de médiathèques. Je suis parti du site de l'association des Directeurs de Bibliothèques de Grandes Villes (ADBGV), qui propose une page de liens vers les OPAC de ses adhérents. Mon premier constat en parcourant une vingtaine d'OPAC, est que l'aide en ligne reste assez peu fréquente. La simplification des écrans de recherche y est sans doute pour quelque chose. Toutefois, sur les écrans de recherche experte notamment, l'aide en ligne présente à mon avis un réel intérêt (j'en avais parlé dans ma dissertation au concours...). Plus généralement, dans le développement de nos services à distances, cette aide est un réel atout pour l'"accueil virtuel" d'usagers qui, sans être des internautes avertis, vont se connecter sur le site de la bibliothèque dont on évoque la récente refonte dans le dernier numéro du bulletin municipal ou dont on donne l'adresse sur tous les supports de communication...<br /><br />Sur les sites équipés d'une aide en ligne, les pratiques sont très variées. De quelques lignes de texte à l'animation en ligne, du langage volontairement simple et accessible au jargon professionnel, de l'aide fournie avec le logiciel au message adapté à chaque écran du site, la forme et le fond divergent grandement.<br /><br />Dans le contenu de l'aide à la recherche, outre la présentation des formulaires de recherche à proprement parler, les notions de troncature et d'opérateurs booléens sont souvent présentées. Les termes seuls ont besoin d'être expliqués à l'usager peu habitué à la recherche informatisée. J'ai souvent fait l'expérience lors d'animations de formations à la recherche sur Internet que ces deux notions étaient loin d'être claires pour les internautes néophytes.<br /><br />Voici donc sur six sites différents un aperçu de quelques pratiques ;<br /><br /><a href="http://www.bm-chartres.fr/" target="blank">http://www.bm-chartres.fr/</a><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SUbMQancx3I/AAAAAAAAAQk/BSiJ59SfYFA/s1600-h/chartres.gif"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 232px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SUbMQancx3I/AAAAAAAAAQk/BSiJ59SfYFA/s320/chartres.gif" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5280132195533244274" border="0" /></a>Le mode d'emploi de la bibliothèque de Chartres présente, succinctement, les 3 types de recherche disponibles (simple, guidée et avancée), ainsi que quelques explications sur l'accès au compte lecteur. Cette page d'aide s'obtient à partir d'un menu déroulant en haut de la page, il manque peut-être un lien plus visuel à côté du pavé de recherche. L'aide s'affiche dans la fenêtre active, elle n'est pas affichée en même temps que la fenêtre de recherche, et l'usager doit retourner à son écran de recherche par le menu en haut de la page. Sur le contenu de l'aide, les captures d'écran illustre les explications, elles même très brèves. Pas d'information sur les opérateurs booléens, ni sur la troncature. Pas de présentations non plus des listes de résultats, des informations contenues dans les notices, ou encore des procédures pour réserver en ligne.<br /><br /><br /><br /><a href="http://www.bm-limoges.fr/" target="blank">http://www.bm-limoges.fr/</a><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SUbMdwZW2xI/AAAAAAAAAQs/Kya5WpxBgbs/s1600-h/limoges.gif"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SUbMdwZW2xI/AAAAAAAAAQs/Kya5WpxBgbs/s320/limoges.gif" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5280132424718015250" border="0" /></a>Sur la BM de Limoges, l'aide s'obtient en cliquant sur un point d'interrogation graphique situé à coté du titre de la grille de recherche. Sur l'écran de recherche simple, il renvoie à une page de texte qui apparaît en pop-up, et qui explique, de façon très claire et "didactique" les informations de base sur la recherche simple : les champs interrogeables (le terme index est utilisé), la saisie du terme de recherche, la sélection de la bibliothèque détentrice, et de la section. Ce guide a besoin à l'évidence d'une mise à jour, car les deux derniers critères mentionnés ne sont pas disponibles à l'écran. En revanche, une sélection par type de documents est possible, mais elle n'est pas mentionnée dans le guide... La troncature est expliquée clairement et illustrée d'un exemple significatif. Les opérateurs booléens ne sont pas cités, mais intégrés à l'explication sur la saisie des termes. L'écran d'aide à la recherche experte est très bref, et utilise l'expression "collectivité d'origine du tapuscrit", peut-être pas le critère plébiscité par la majorité des usagers...<br /><br /><br /><a href="http://mediatheque.lorient.fr/" target="blank">http://mediatheque.lorient.fr/</a><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SUflPTCaiKI/AAAAAAAAARM/H8776-UsXjk/s1600-h/lorient.gif"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 250px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SUflPTCaiKI/AAAAAAAAARM/H8776-UsXjk/s320/lorient.gif" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5280441139086395554" border="0" /></a>A Lorient, l'aide contextuelle à la recherche, accessible par un clic sur un point d'interrogation graphique à côté du formulaire de recherche, fait partie d'une aide complète sur le portail de la bibliothèque. L'aide s'ouvre dans une nouvelle fenêtre, et est abondamment illustrée de captures d'écrans. Les termes utilisés sont simples, les explications concises et claires. La troncature est expliquée par un exemple, ainsi que les opérateurs booléens. La liste des résultats et la partie exemplaire de la notice font également l'objet d'écrans d'aide sur la même logique ; illustrés par des captures d'écrans, avec des explications simples et synthétiques. Le compte lecteur et les services à distance sont aussi couverts par une aide contextuelle similaire. Un modèle du genre ?<br /><br /><br /><br /><a href="http://sbibbh.si.bm-lyon.fr/" target="blank">http://sbibbh.si.bm-lyon.fr/</a><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SUbMnL4e1RI/AAAAAAAAAQ0/ZyFMQtfOYME/s1600-h/lyon.gif"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 232px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SUbMnL4e1RI/AAAAAAAAAQ0/ZyFMQtfOYME/s320/lyon.gif" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5280132586715141394" border="0" /></a>L'aide en ligne des BM de Lyon est uniquement textuelle. Elle s'obtient à partir du menu "aide" en haut de page ; pas d'accès par un icône sur l'écran de recherche. Une page porte sur la recherche simple, l'autre sur la recherche combinée. Elle fait partie d'une aide complète qui porte sur les différents modules de l'OPAC (compte usager, panier, historique de recherche...). Pour avoir retrouvé un texte identique sur plusieurs OPAC, j'imagine que cette aide est "livrée" avec le SIGB utilisé par la bibliothèque. La troncature fait l'objet d'une explication illustrée d'un exemple, les opérateurs booléens (appelés opérateurs de recherche) également.<br /><br /><br /><a href="http://www.mediatheques-cus.fr/" target="blank">http://www.mediatheques-cus.fr/</a><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SUbMxyVJaYI/AAAAAAAAAQ8/jk6TEO5XXcE/s1600-h/strasbourg.gif"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 232px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SUbMxyVJaYI/AAAAAAAAAQ8/jk6TEO5XXcE/s320/strasbourg.gif" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5280132768834611586" border="0" /></a>Sur le site des médiathèques de Strasbourg, la recherche simple, disponible sur toutes les pages du site sous la forme d'un petit formulaire de 5 cm sur 5, ne fait pas l'objet d'une aide spécifique. Ce n'est qu'à partir de l'écran de recherche avancée que l'on peut, en cliquant sur un point d'interrogation graphique accéder à une page d'aide à la recherche, qui s'ouvre dans une nouvelle fenêtre (ou nouvel onglet sur Firefox). Cette page présente les différents "critères" de recherche (pas d'index ou de champs ici), et explique les opérateurs booléens (appelés opérateurs de recherche) de façon très graphique et très claire.<br /><br /><br /><br /><a href="http://bciu.univ-bpclermont.fr/" target="blank">http://bciu.univ-bpclermont.fr/</a><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SUbM73vPBlI/AAAAAAAAARE/8Wn_2wMuytc/s1600-h/clermond.gif"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 227px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SUbM73vPBlI/AAAAAAAAARE/8Wn_2wMuytc/s320/clermond.gif" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5280132942084900434" border="0" /></a>Et le meilleur pour la fin, le superbe didacticiel des BM de Clermont-Ferrand. Certes son accès n'est pas intuitif. En cliquant sur le point d'interrogation graphique sur la page de recherche, une fenêtre pop up s'affiche avec le message "Voici le mode d'emploi de cette grille de recherche.", sans que l'on puisse cliquer sur un quelconque lien et accéder ainsi à l'aide promise. C'est donc à partir de la page d'accueil du portail que l'on peut ouvrir la page "découvrir le portail", et suivre une présentation animée, sous forme de diapositives, toutes très visuelles et graphiques, expliquant pas à pas les recherches. C'est tout simplement parfait, très pédagogique, agréable à regarder. Seul bémol à mes yeux ; que ce très efficace outil ne soit pas accessible contextuellement, directement à partir des écrans concernés. Cela reste un outil didactique excellent et très complet.<br /><br />Pour finir, voici <a style="font-weight: bold;" href="http://www.sigb.net/wiki/wikka.php?wakka=FichiersAide/files.xml&action=download&file=opac-eleves.pdf" target="blank">un lien vers un PDF</a> réalisé par un CDI de collège breton je crois, et disponible sur le WIKI du logiciel libre PMB, que j'ai choisi pour me familiariser à l'utilisation d'un SIGB. L'intérêt de ce document, outre sa présentation là encore très pédagogique, c'est qu'il s'adresse à un public adolescent, et que les formulations choisies et le ton général du document tiennent compte de cette spécificité.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-81068557619878391582008-12-07T14:48:00.023+01:002009-02-16T11:30:25.245+01:00Collections numérisées et catalogueJe poursuis mes expérimentations avec le logiciel PMB et les joies du catalogage. Cette semaine, je me suis intéressé à l'intégration au catalogue d'images numérisées, des cartes postales anciennes en l'occurrence. Les bibliothèques publiques qui proposent ce genre de services en ligne sont nombreuses, d'autant plus que ces services, très liés au patrimoine local, rencontrent un certain succès auprès du grand public. Les pratiques sont toutefois assez différentes selon les bibliothèques. Parmi celles que j'ai observées, citons celles des <a href="http://sged.si.leschampslibres.fr/" target="blank">Champs Libres de Rennes</a>, d'<a href="http://bibnumerique.bm-orleans.fr/index.php" target="blank">Orléans</a> et de <a href="http://www.mediatheque-agglo-troyes.fr/bmtroyes/num/fscatPRID.asp?PR=FONDSANCIENRESSOURCESMULTI_0" target="blank">Troyes</a>, ainsi que le site <a href="http://www.cartolis.org/" target="blank">Cartolis</a> du Cartopole de Baud dans le Morbihan.<br /><br />Une première remarque tout d'abord, il est difficile de repérer, à travers les notices au format "public" auxquelles j'ai accès, des règles de catalogage précises. Le support est d'abord lui même très peu normalisé ; pas de date systématique, pas toujours le nom de l'auteur de la prise de vue, une précision très variable des descriptions, etc. Ainsi, en comparant les notices des trois bibliothèques, force est de noter les nombreuses différences d'une notice à l'autre.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STvkgHXKOZI/AAAAAAAAAO0/qHdca08MOqs/s1600-h/notice+rennes.GIF"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 202px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STvkgHXKOZI/AAAAAAAAAO0/qHdca08MOqs/s320/notice+rennes.GIF" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5277062628777802130" border="0" /></a>La première notice est renseignée, me semble-t-il, par un musée (attenant à la médiathèque dans le cas présent) et non par la médiathèque ; cette notice est très structurée et précise, et elle semble répondre à une norme de description d'objets conservés par un musée plutôt que par une bibliothèque ; les notions d'exécution notamment sont propres à la description d'une œuvre d'art. Aucune indexation visible.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STvk0Q-hbBI/AAAAAAAAAO8/eNh4k5HPGwo/s1600-h/notice+troyes.GIF"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 238px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STvk0Q-hbBI/AAAAAAAAAO8/eNh4k5HPGwo/s320/notice+troyes.GIF" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5277062974956203026" border="0" /></a>La deuxième notice est là encore un affichage "public" sur l'OPAC de la bibliothèque, et ne révèle pas nécessairement toute la précision du catalogage dont la carte a fait l'objet. Pas d'indexation sur cette notice non plus.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STvk80-QWlI/AAAAAAAAAPE/HIF2CSR1etY/s1600-h/notice+orleans.GIF"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 255px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STvk80-QWlI/AAAAAAAAAPE/HIF2CSR1etY/s320/notice+orleans.GIF" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5277063122057714258" border="0" /></a>Le troisième affichage lui se libère carrément de la notion de notice, et se contente d'afficher une liste de documents avec 2 lignes de descriptions : la légende et l'éditeur, si connu. Les cartes sont organisées par grands thèmes (bâtiments civils, édifices religieux, cathédrale, etc.) mais une recherche par mot clé est possible sur les deux lignes de description.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STvlGg_bUhI/AAAAAAAAAPM/KUuH5NU0d2E/s1600-h/notice+cartolis.GIF"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 224px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STvlGg_bUhI/AAAAAAAAAPM/KUuH5NU0d2E/s320/notice+cartolis.GIF" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5277063288492610066" border="0" /></a>La quatrième notice, plus complète et beaucoup plus adaptée au support, provient du site Cartolis et de la Bibliothèque Municipale de Baud ou du Conservatoire Régional de la Carte Postale que celle-ci abrite. Les collections présentées sur le site proviennent du fonds de ce conservatoire, mais à terme doivent également inclure des fonds de bibliothèques partenaires (Saint Brieuc et Brest prochainement). La notice est ici très complète, et l'indexation structurée. Un lieu, un sujet principal et secondaire, des notes, permettent une description du "contenu" du document assez précise. La recherche sur Cartolis est par ailleurs très aisée, par mots clés donc, mais aussi par un accès cartographique.<br /><br />Il est à noter enfin que sur les OPAC des 3 médiathèques, ces documents ne sont pas intégrés au catalogue général mais font l'objet d'un accès et d'un écran de recherche distincts.<br /><br />Fort de ces observations, j'ai d'abord cherché une solution d'hébergement pour les documents numérisés. Les choix des bibliothèques observées sont internes ; les documents numérisés sont stockés sur le serveur de la bibliothèque. Dans une configuration plus modeste que pour des médiathèques de grandes villes, plusieurs solutions sont possibles : l'hébergeur Internet de la municipalité ou de la bibliothèque s'ils sont différents peuvent être utilsés ; avec un simple utilitaire FTP, les images sont envoyées sur le Web, et accessibles à partir d'une URL propre à chaque document (ex http://bmvillex.free.fr/cpa0015.jpg). Une autre solution (celle que j'ai retenu) consiste à utiliser un site de partage d'images tels que Flickr. L'intérêt : visibilité de la bibliothèque sur le Net, accès avec URL propre possible, mais aussi à la collection complète mise en ligne. L'exemple le plus éloquent d'une telle pratique est la mise en ligne sur Flickr du fonds de <a href="http://www.flickr.com/photos/bibliothequedetoulouse/" target="blank">photographies anciennes par la BM de Toulouse</a>...<br /><br />Une fois la solution d'hébergement décidée, le choix suivant porte sur l'intégration ou non de ces documents au catalogue général de la bibliothèque. Je trouve très intéressant qu'un usager qui s'intéresse à un sujet X puisse, en une recherche, obtenir directement les ouvrages, articles, documentaires, et images numérisées répondant à ses critères de recherche. Je retiens donc la saisie des notices dans la base de données générale de la bibliothèque, avec un traitement d'exemplaire comparable à celui que j'avais retenu pour <a href="http://atqcpb.blogspot.com/2008/12/une-sitothque-sur-lemploi.html" target="blank">les sites Internet</a> ; un exemplaire physique, qui permet de rattacher le document à une section et à une cote, et un exemplaire numérique qui dans PMB permet sous la notice l'affichage d'un icône et d'un lien vers l'URL.<br /><br />Dans la saisie de la notice, je dois me reporter à la norme FD Z 44-077 de catalogage des images fixes. Dans cette norme, que je n'ai pas lue mais dont j'ai trouvé une courte synthèse sur <a href="http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/telechar/normes.pdf" target="blank">le site du Ministère de la Culture</a>, c'est principalement la zone 5, celle de la collation, qui comporte des éléments propres aux images fixes. J'ai donc retenu pour mon catalogue la correspondance entre les informations liées à la description des cartes postales anciennes et la notice standard sous PMB.<br /><br />La légende de la carte se retrouve dans le titre, le photographe ou le dessinateur dans les mentions de responsabilité, les séries dans les collections, etc... La description technique pour les CPA est assez simple, le principal procédé technique étant l'impression photomécanique. J'avoue tout de même que pour une partie des cartes cataloguées (cartes en papier très épais représentant des dessins), je ne suis pas très sûr du procédé d'impression... En terme d'indexation, il s'agit de décrire le contenu de la carte en utilisant le langage documentaire du reste des collections (ici Rameau). Le niveau d'indexation dépend comme pour tout autre document de la bibliothèque et de ses collections ; il ne s'agit pas de décrire précisément chaque sujet et chaque plan de la prise de vue, mais d'en dégager les grands thèmes. Pour une collection d'images locales, je retiens également une indexation des noms de lieux précis représentés sur la carte, la légende n'étant pas toujours explicite. Pour la cote, j'ai pris le parti de créer un classement propre aux images numérisées ; CPA pour les cartes postales anciennes, GRV pour les gravures, PHO pour les photographies, etc.<br /><br />Cela donne dans mon OPAC test ceci :<br /><br />La recherche s'effectue par mots clés :<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STvt6LF1QkI/AAAAAAAAAPU/-WIyaog4Gyg/s1600-h/recherche+mc.GIF"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 220px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STvt6LF1QkI/AAAAAAAAAPU/-WIyaog4Gyg/s320/recherche+mc.GIF" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5277072972060115522" border="0" /></a><br />ou par "section" puis "étagère" :<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STvuC9xYSnI/AAAAAAAAAPc/SWMkEOSMRcg/s1600-h/recherche+cat.GIF"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 238px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STvuC9xYSnI/AAAAAAAAAPc/SWMkEOSMRcg/s320/recherche+cat.GIF" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5277073123103492722" border="0" /></a><br /><div style="text-align: left;">Exemple d'une notice :<br /></div><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STw-Fq9UiTI/AAAAAAAAAQU/fOibXPNaCwg/s1600-h/notice+pmb.GIF"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 301px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STw-Fq9UiTI/AAAAAAAAAQU/fOibXPNaCwg/s320/notice+pmb.GIF" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5277161130523134258" border="0" /></a><br />Vue de l'image sur Flickr, après avoir cliqué sur le lien du document numérique :<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STvum8pHMrI/AAAAAAAAAPs/IDzz_yybFmg/s1600-h/flickr.GIF"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 264px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STvum8pHMrI/AAAAAAAAAPs/IDzz_yybFmg/s320/flickr.GIF" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5277073741275673266" border="0" /></a><br />Le lien vers mon Opac test est <a href="http://bibliotest2009.free.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=section_see&location=1&id=7" target=blank>ici</a>.<br /><br />.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-90212755115361817912008-12-05T12:49:00.007+01:002009-04-23T22:01:09.358+02:00Extension des horaires d'ouverture<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STkWWcvdHNI/AAAAAAAAAOs/S4T54agx1NI/s1600-h/entre_libre.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 278px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STkWWcvdHNI/AAAAAAAAAOs/S4T54agx1NI/s400/entre_libre.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5276273013369412818" border="0" /></a>Débat houleux, parfois même violent, sur le Dlog de Dominique Lahary au sujet de <a href="http://lahary.wordpress.com/2008/11/11/une-bibliotheque-doit-etre-ouverte-ou-fermee/" target="blank">l'extension des horaires d'ouverture des bibliothèques des grandes villes</a>, et notamment de l'ouverture le dimanche.<br /><br />J'ai déjà exprimé dans ces pages mon avis, plutôt favorable, sur cette question. Je me félicite de la confidentialité de ce blog et de l'anonymat complet de ma modeste personne qui m'ont évité à ce jour des commentaires tels que ceux que je viens de lire en réponse au billet de Dominique Lahary...<br /><br />Je cherche un emploi en bibliothèque depuis un mois maintenant, et si la compétence "accueil et information du public" figure systématiquement dans les offres que je consulte, je réalise que le "back office" ou les tâches "hors-public" sont très nombreuses...<br /><br />Le traitement intellectuel des documents, le catalogage sont presque toujours des activités constitutives des postes, et je m'étonne de ne pas avoir vu une seule fois (sur une trentaine d'annonces lues à ce jour) une mention du téléchargement de notice. Mon travail actuel sur le catalogage me conduit pourtant à penser, au vu des différences nombreuses et systématiques entre les descriptions bibliographiques d'un même document selon les bibliothèques, que ce téléchargement de notices (gratuit à partir de BN Opale Plus si je ne me trompe) signifierait outre un gain considérable de temps, une avancée évidente dans la cohérence de nos catalogues... Le gain de temps libérant le bibliothècaire pour l'accueil du public, bien sûr, mais aussi pour les innombrables tâches, elles aussi en "back office", favorisant cet accueil (organisation d'événements, animation de partenariats, valorisation des collections, développement des services à distance...).<br /><br />Sur le constat qualifié par un commentateur de "technocratique et culpabilisateur" du rapport Perrin sur la faible amplitude horaire d'ouverture des BU en France, le procédé qui consiste à mettre au même niveau la bibliothèque de Birmingham (2 300 000 habitants quand même !) avec une bibliothèque universitaire d'une ville comme Reims (184 000 habitants) par exemple est effectivement assez surprenant. Proportionnellement aux moyens et personnels mobilisés, les 61 heures d'ouverture de la section Droit-Lettres des bibliothèques universitaires de Reims constituent un exploit et une prouesse qui méritent d'être salués ! Par ailleurs, se souvenir qu'au Royaume Uni, les universités sont financées en grande partie par des fonds privés, qu'une année d'inscription coûte environ 4800 euros par année et par étudiant, ne me paraît pas anecdotique lorsque l'on fait des propositions aussi coûteuses que celles préconisées dans ce rapport. Ainsi, en comparant cette fois Reims et York (181 000 habitant - 78 heures d'ouverture pour la BU) peut on expliquer, au moins en partie, la différence de 17 heures d'ouverture hebdomadaires entre les deux bibliothèques universitaires de taille comparable cette fois, mais avec des financements bien différents ! Pour finir, il n'est peut être pas inutile de préciser qu'aucune loi anglaise n'oblige un employeur à payer plus un salarié travaillant le dimanche, et que, dans la pratique, les salaires proposés sont d'une fois et demi à deux fois le salaire d'un autre jour ou compensés par du repos supplémentaire. J'ai travaillé (il y a 20 ans...) en nocture (20h-22h) dans une bibliothèque universitaire Londonienne, et mon salaire était le même qu'en horaire de journée...<br /><br />Pour les bibliothèques publiques, une extension des horaires ne peut concerner que les villes moyennes ou grandes, c'est une évidence. Il est dommage, comme le mentionnaient plusieurs commentateurs du billet de Dominique Lahary, que dans les horaires d'ouverture de nos bibliothèques ne soient pas comptabilisées les heures où, en dehors des ouvertures au "grand public", sont accueillis les scolaires ou les groupes en général. Ne pas comptabiliser ces activités comme de l'accueil de public, cela revient presque à remettre en cause les partenariats bibliothèques-écoles par exemple... Je ne suis pas personnellement favorable à l'ouverture le dimanche des magasins ; pour des raisons sans doute idéologiques ou politiques, c'est vrai. La consommation permanente n'est pas à mes yeux la valeur la plus essentielle à partager dans une société ; la curiosité, la connaissance, l'échange, la culture, en revanche...<br /><br />Et c'est pour cela que je suis pour l'ouverture des bibliothèques le dimanche, <span style="font-weight: bold;">quand les conditions sont réunies pour le permettre</span>. De même que personne ne remet en cause dans le débat actuel l'ouverture de musées, de monuments historiques, de restaurants et cafés le dimanche, je pense que l'ouverture des bibliothèques viendrait compléter l'offre de "culture", de "loisirs" ou de "divertissement" que notre société peut (doit ?) proposer aux citoyens.<br /><br />Les conditions pour ouvrir ? Difficile de les définir... Je reviens d'abord sur la notion de volontariat, toute relative j'en conviens dans un rapport entre employé et employeur. Je ne pense pas qu'ouvrir contre la volonté des agents ait un quelconque avenir... Recruter du personnel supplémentaire ? Oui, mais le former comment et à quoi ? Et puis, que mettre dans cette ouverture du dimanche ? Un commentateur parlait d'une obsession du contenant au détriment du contenu. Et si l'ouverture ponctuelle, évènementielle était un compromis à explorer. Cela se fait déjà dans de nombreuses villes. Et si c'était l'animation, l'exposition, le concert, la conférence qui déterminait l'ouverture le dimanche. Et si on partait du contenu pour définir le contenant le plus approprié ?... Enfin, quels sont les retours sur expérience ? Des bibliothèques françaises sont déjà ouvertes le dimanche ; quels sont les publics ce jour là, quel est le taux de fréquentation, le nombre de transactions, le type d'usages que l'on observe ? Ces informations sont essentielles pour nourrir la réflexion, me semble-t-il.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-39751042379290491392008-12-01T17:48:00.008+01:002009-02-16T11:33:59.560+01:00Une sitothèque sur l'emploiJe poursuis mon travail sur le fonds documentaire spécialisé dans l'emploi et l'orientation professionnelle, après mes visites parisiennes du mois dernier.<br /><br />Je me suis en particulier attelé à développer une sitothèque dans ce domaine. En naviguant sur Internet, j'ai réalisé qu'un certain nombre des usuels incontournables pour un tel fonds que sont l'annuaire du Kompass, les classeurs du CIDJ ou le ROME, sont consultables intégralement ou en grande partie sur les sites des éditeurs. Cela ne signifie pas que les éditions papiers sont à bannir (même si leur coût plaide en faveur de cette option...) mais cela permet de repenser le service documentaire sur l'emploi et d'utiliser Internet comme support supplémentaire de l'information.<br /><br />Ainsi ai-je imaginer un OPAC, comme cela se fait à la BPI, à partir duquel l'usager pourrait trouver des documents web en résultats à sa recherche, et accéder aux sites Internet directement du poste de consultation de la bibliothèque ou de son domicile.<br /><br />J'ai donc commencé à chercher quelques informations sur le catalogage des sites Internet ; à part la traduction française de l'ISBD pour les ressources électroniques accessible sur le site de la BnF, je n'ai rien trouvé de bien construit dans ce domaine.<br /><br />Je suis passé à la saisie sur PMB ; ce logiciel permet un traitement spécifique au niveau des exemplaires des ressources électroniques, le lien apparaissant au bas de la notice bibliographique dans l'OPAC. Seul problème avec cet exemplaire virtuel, il ne lui est attribué aucune cote, et il n'est attaché à aucune section ou rayon, ces notions étant dépendantes de celles d'exemplaires dans PMB. J'ai décidé de contourner ce problème en créant une nouvelle section que j'ai appelée INTERNET et qui s'ajoute à la section MUSIQUE, ADULTE, JEUNESSE, etc. Ensuite, j'ai utilisé un plan de classement inspiré de celui de la médiathèque de la Goutte d'Or. De cette façon, la recherche par rubrique est possible dans PMB ;<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STQXujurdLI/AAAAAAAAAOE/jC5usuowV7Q/s1600-h/opac1.GIF"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 248px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STQXujurdLI/AAAAAAAAAOE/jC5usuowV7Q/s400/opac1.GIF" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5274867152190141618" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STQYNDnO7AI/AAAAAAAAAOM/EipMPDB2Clc/s1600-h/opac2.GIF"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 270px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STQYNDnO7AI/AAAAAAAAAOM/EipMPDB2Clc/s400/opac2.GIF" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5274867676144921602" border="0" /></a>Les documents font en outre partie du catalogue de la bibliothèque et peuvent être retrouvés par le moteur de recherche de l'OPAC.<br /><br />La plus grande difficulté à laquelle je fais face dans la construction de cette sitothèque, c'est la description "bibliographique" à proprement parler des ressources Internet. Les mentions d'auteur et d'éditeur sont souvent confuses, les titres sont multiples (sur la page d'accueil, dans la barre de titre, dans les mentions légales, etc.), quant aux dates de création ou de copyright du site, elles sont absentes dans de nombreux cas... Difficile de faire des choix motivés pour la rédaction de la notice. Par ailleurs, certains sites très généralistes comprennent des rubriques qui représentent à elles seules un contenu indépendant. C'est le cas par exemple du Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois, qui est consultable dans une rubrique du site ANPE.FR. J'ai fait le choix ici de traiter cette ressource distinctement du site général, qui fait lui aussi partie de la sitothèque.<br /><br />Ci-dessous un exemple de notice ;<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STVxLNcPWCI/AAAAAAAAAOk/LGbPQFmkYIc/s1600-h/notice.GIF"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 380px; height: 400px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/STVxLNcPWCI/AAAAAAAAAOk/LGbPQFmkYIc/s400/notice.GIF" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5275246975935010850" border="0" /></a><br />Le lien vers mon OPAC test est <a href="http://bibliotest2009.free.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=section_see&location=1&id=5" target="blank">ici</a>.<br /><br />.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-5152379599095301472008-11-21T11:44:00.007+01:002008-11-21T12:02:23.020+01:00PMB<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SSaUJMAa4UI/AAAAAAAAAN8/Q5RarOh-O28/s1600-h/pmb.png"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 149px; height: 155px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SSaUJMAa4UI/AAAAAAAAAN8/Q5RarOh-O28/s200/pmb.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5271063299446464834" border="0" /></a>Voici trois semaines que j'ai téléchargé et installé le SIGB libre <a href="http://www.sigb.net/index.php?page=secteurs&id_rubrique=1&lang=fr" target="blank">PMB</a> sur mon PC. Il m'a fallu d'abord créer mon serveur web ; je conseille vivement <a href="http://www.easyphp.org/" target="blank">EasyPhp</a>, téléchargeable un peu partout sur le net, et qui a un mérite principal ; je n'ai rien compris à l'installation, mais ça marche !<br /><br />Puis l'installation de PMB, qui elle aussi est assez simple ; lire le guide d'installation AVANT l'installation est un vrai atout ; en bon autodidacte, j'ai d'abord squeezé cette étape, et après avoir saisi une dizaine de notices, je me suis rendu compte que l'absence de certains paramétrages de base m'empêchait de gérer mes exemplaires ou de bulletiner... Désinstallation, retour à la case départ, re-saisie des notices...<br /><br />J'attaque maintenant la partie "actions personnalisables" et je découvre avec joie (toute relative quand même) qu'il faut programmer en langage SQL tous les états personnalisables que l'on veut créer... Retour aux sources, c'est un langage auquel je me suis formé il doit bien y avoir 10 ans...Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-87124185650744349762008-11-21T10:18:00.008+01:002009-04-06T12:51:36.371+02:00Orientation et emploi en bibliothèque publiqueCe week-end, visite de 3 sites parisiens pour explorer le développement de fonds « orientation professionnelle » et « recherche d'emploi » en bibliothèque publique. C'est ici d'une de ces nouvelles missions, plus sociales que culturelles, qu'il est question. Lors de mes recherches d'information sur le programme des ruches et plus généralement sur les bibliothèques de proximité, je m'étais déjà interrogé sur le service spécifique qu'une bibliothèque territoriale pourrait apporter à un public que je connais bien ; les demandeurs d'emploi.<br /><br />Ma première réflexion portait sur l'importance de ne pas exclure ces publics une nouvelle fois ; ne pas proposer des services « réservés » aux demandeurs d'emploi, ou pas uniquement en tous cas, pour ne pas reproduire le schéma d'une société qui met facilement à la marge ceux et celles qui ne sont pas intégrés de façon active au marché du travail... Accès facilité et communication ciblée m'ont d'abord semblé être deux leviers d'action intéressants : inscription gratuite, quelque soit le revenu du demandeur d'emploi, et communication systématique sur l'agenda de la bibliothèque, pas seulement sur des actions spécifiques à ce public, une sorte de discrimination positive de la communication, dans le but d'intégrer ce public « exclu » à la vie de la bibliothèque.<br /><br />La piste que j'ai donc voulu explorer cette fois consiste en une offre documentaire alternative sur l'orientation professionnelle et la recherche d'emploi. Il s'agit ici de compléter, en évitant toute redondance, l'offre documentaire d'institutions telles que l'ANPE ou les CIO par exemple, et de permettre le double usage de la bibliothèque ; le demandeur d'emploi qui vient à la bibliothèque pour y emprunter des romans ou des cd audio trouvera dans cette offre une raison et une utilité supplémentaire à son inscription. Le demandeur d'emploi qui ne fréquente pas la bibliothèque pourra, en s'y rendant pour utiliser cette offre, avoir accès à toutes les collections, et ainsi développer un usage complet de nos services.<br /><br />Il s'agit aussi de proposer un service de proximité dans le domaine : Si j'en juge par la situation des ANPE et du CIO dans mon département, leurs implantations sont concentrées sur le centre ville, privant les quartiers, pourtant particulièrement concernés, de services publics dans ce domaine. Sans avoir l'ambition, vaine, de combler entièrement ce manque, l'annexe de quartier ou la bibliothèque d'une communauté de communes rurales peut à mon avis jouer un rôle documentaire essentiel pour les populations mal desservies par les services publics de l'emploi et de l'orientation.<br /><br />Avant d'entrer dans le détail de l'offre documentaire à mettre en place, il s'agira pour la bibliothèque de s'appuyer sur un partenariat fort ; connaître les institutionnels de l'emploi et de l'orientation, ainsi que l'offre documentaire qu'ils proposent, mais aussi pour, une fois le service mis en place, communiquer grâce à ces partenaires auprès des publics concernés.<br /><br />J'ai visité trois sites de la capitale : la Cité des Métiers à La Villette, l'espace vie pratique et emploi de la BPI, et la médiathèque de la Goutte d'Or, dans le 18è arrondissement.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SSZ-uzRMYnI/AAAAAAAAANk/qhRyRbJ_LlU/s1600-h/cit%C3%A9desmetiers.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 283px; height: 192px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SSZ-uzRMYnI/AAAAAAAAANk/qhRyRbJ_LlU/s320/cit%C3%A9desmetiers.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5271039756385149554" border="0" /></a>La <a href="http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/metiers/global_fs.htm" target="blank"><span style="font-weight: bold;">Cité des Métiers</span></a> n'est pas seulement un lieu documentaire, c'est avant tout un service de conseil dans le domaine de l'orientation professionnelle et de la recherche d'emploi, service qui s'appuie sur un fonds documentaire effectivement très fourni mais aussi sur la présence de professionnels dans ces domaines. Ce fonds est en lui même intéressant, car il opère des choix dans une offre éditoriale parfois confuse, par toujours pertinente (en ce qui concerne les aides à la rédaction de CV ou de lettres par exemple). Les éditions Studyrama, L'étudiant, Eyrolles, Hachette, Larousse y sont très présentes et ces choix de documentalistes spécialisés et « experts » du domaine sont à garder à l'esprit lors de la constitution d'un fonds pour une bibliothèque publique. Le plan de classement reprend 4 grands domaines, que j'ai retrouvé plus ou moins ensuite, à savoir ; la création d'entreprise (MFC), l'orientation professionnelle (MFO), la formation (MFF) et la recherche d'emploi (MFP).<br /><br />Avec 20 postes multimédias thématiques, 5 bornes de consultation du catalogue, 2 postes informatique pour la rédaction de CV, l'outil informatique est clairement privilégié, et les ressources proposées sont de vrais outils professionnels, la sélection des documentalistes est la encore très visible. Un bémol sur le choix des postes thématiques ; chaque poste est donc dédié à un thème ; fiches métiers du CIDJ, jeux d'orientation, concours, VAE, etc. Ainsi, en consultant les fiches métiers du CIDJ, les liens externes disponibles sur chaque fiche ne sont pas consultables... Le renvoi d'une fiche CIDJ vers une vidéo métier CIDJ n'est pas accessible, il faut pour la visionner changer de poste...<br /><br />Le personnel présent intervient peu (durant ma visite en tout cas) dans l'aide à la recherche documentaire ; le personnel d'accueil, à l'entrée de l'espace, oriente vers des conseillers plutôt que vers les ressources documentaires à proprement parler. J'imagine que ce sont les conseillers qui font ensuite le lien avec le fonds documentaire. Une salle multimédia équipée d'une dizaine de postes informatiques sert à des animations spécifiques, auxquelles peuvent s'inscrire les usagers.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SSZ_bea5CdI/AAAAAAAAANs/8vtlpvVvBCU/s1600-h/bpi.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 250px; height: 187px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SSZ_bea5CdI/AAAAAAAAANs/8vtlpvVvBCU/s320/bpi.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5271040523882793426" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">L'espace vie pratique de la BPI</span> est situé à l'entrée de la bibliothèque. Elle comprend un espace sur la vie pratique (démarches administratives, santé, famille, logement, loisirs, etc.) et un espace sur l'orientation professionnelle et la recherche d'emploi. Un guide sur cet espace – « <a href="http://www.bpi.fr/uploadfile/emploiv2.pdf" target="blank">Une information sur... La recherche d'emploi</a> » - est disponible sur le site de la BPI et sur les présentoirs des bureaux d'information. Le fonds, plus réduit qu'à la Cité des Métiers, reste conséquent, et l'on y retrouve les éditons spécialisées mentionnées plus haut. Le plan de classement est simple, et reprend les thématiques orientation (EMP A), recherche d'emploi (EMP B), la formation continue (EMP C). La création d'entreprise est une sous section de la classe recherche d'emploi (EMP B5).<br />Les usuels sont ceux déjà rencontrés à la Cité des Métiers ; le Répertoire Officiels des Métiers et des Emplois (ROME), les fiches du CIDJ (les classeurs sont remplacés ici par une version reliée par les services de la BPI, ce qui doit être assez problématique pour y intégrer les mises à jour régulières de ce document, mais qui évite les fiches déclassées ou (en)volées... Autre usuel présent, l'annuaire des entreprises KOMPASS. Le CIDJ et le KOMPASS sont également accessibles dans leur version Internet, sur réservation, sur les postes multimédia de la BPI. Les CD-Rom sont eux consultables sur réservation également, à l'espace auto-formation au 2ème niveau.<br /><br />Un meuble spécifique propose l'intégralité (?) de la collection de référence de l'ONISEP. Des périodiques sont également consultables, parmi lesquels ; l'Etudiant, l'Express réussir, le Parisien économie, le Figaro réussir, Recrut.com, Rebondir, le Marché du travail...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SSZ_oiUz0CI/AAAAAAAAAN0/wJrYwnbyheg/s1600-h/gouttedor.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 200px; height: 184px;" src="http://2.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SSZ_oiUz0CI/AAAAAAAAAN0/wJrYwnbyheg/s320/gouttedor.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5271040748269326370" border="0" /></a><span style="font-weight: bold;">La bibliothèque de la Goutte d'Or</span> dans le 18ème, située au cœur d'un quartier populaire de la capitale, m'est apparue comme un équipement particulièrement intéressant. La médiathèque est situé dans une voie passagère, à deux pas du marché, face à un centre culturel musical, dans un bâtiment récent aux larges baies vitrées, qui permettent de la rue, d'apercevoir les 3 ou 4 niveaux de rayonnage de la bibliothèque. Elle est au cœur de la vie du quartier. Le fonds « INFODOR » est situé au deuxième niveau ; INFODOR pour : information documentaire sur l'orientation, la formation professionnelle et la recherche d'emploi. Le fonds est distingué du reste des collections sur des étagères qui lui sont propres ; on ne peut pourtant pas véritablement parler d'un espace spécifique, faute de place j'imagine. Deux postes informatiques avec accès à Internet jouxtent les étagères, bien que n'étant pas a priori dédiés à cet espace.<br /><br />Le fonds est ici riche de 1300 documents, consultables sur place ou empruntables, sauf quelques usuels (CIDJ, ROME, guide Fabert de l'orientaion et de la formation). Il n'est fait mention nulle part de ressources électroniques, mais quelques ouvrages contiennent des CD-ROM. Le site des bibliothèques de la ville de Paris ne permet pas un accès spécifique au catalogue d'une bibliothèque, encore moins au fonds INFODOR. C'est dommage, et je pense qu'une page dédiée, outre les services « externes » qu'elle pourrait proposer, permettrait aussi de faire connaître ce fonds, unique je crois dans les bibliothèques parisiennes.<br /><br />Le plan de classement retenu est particulièrement pertinent ; on y retrouvent les grands thèmes formation, métiers, concours, emploi, création d'entreprise. Les thèmes métiers et concours sont découpés en 9 grands secteurs d'activités ; nature, arts, commerce et services, enseignement et animation, droit et économie, communication, santé et social, sciences et technologies, sécurité.<br /><br />Les revues sont au nombre de 3 ; Rebondir, l'Etudiant, Phosphore.<br /><br />INFODOR, malgré une relative confidentialité (la brochure de la BPI y fait tout de même référence), me paraît être un excellent exemple de ce qu'une bibliothèque publique peut proposer dans le domaine. Avec une table de consultation en plus, un portail Internet spécifique, on approcherait la perfection... (6/04/09 : lire <a href="http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2009-02-0046-007" target="blank">ici </a>l'article du BBF de mars 2009 sur Infodor)<br /><br />Ces trois visites me confortent dans l'idée qu'un tel fonds, agrémenté d'une offre de service à distance (qu'il s'agisse de sortir de la bibliothèque, ou d'y accéder de l'extérieur), a sa place dans une bibliothèque territoriale, pour peu que son objectif soit précisément défini. Proposer aux usagers une documentation actualisée sur l'orientation et l'emploi, en complément des offres existantes. S'appuyer sur un partenariat étroit avec les institutionnels (ANPE, CIO, mission locale ou PAIO), mais aussi tous les intervenants locaux dans l'insertion professionnelle ; centres de formation, associations, dispositifs départementaux d'accompagnement des bénéficiaires du RMI, services emploi de la ville s'il en existe. Intégrer, par l'intermédiaire de ce service, des publics exclus du monde du travail à la vie de la bibliothèque, dans sa globalité.<br />C'est la plus évidente illustration pour moi du rôle social de la bibliothèque publique, c'est un moyen efficace et concret de rencontrer des publics éloignés « socialement » de nos services.<br /><br />Et ce serait pour moi un projet passionnant à développer avec mon futur employeur...Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-71994176690132701852008-11-11T13:05:00.005+01:002008-11-22T22:39:21.361+01:00Deezer au service des Bibliothèques ?...Et pourquoi pas ?<br />Pourquoi pas un blog pour la discothèque ?<br />Où les usagers et les discothécaires discuteraient de leur derniers coups de cœur.<br />Où les dernières acquisitions seraient mises en valeur, par exemple avec ceci :<br /><br /><div style="width: 180px; height: 236px;"><object width="180" height="236"><param name="movie" value="http://www.deezer.com/embedded/widget.swf?path=13431784&lang=FR&colorBack=0x00C7F2&colorVolume=0x00CCFF&colorScrollbar=0x1F8DA4&colorText=0xFFFFFF&autoplay=1&autoShuffle=0&id=3565364"><embed src="http://www.deezer.com/embedded/widget.swf?path=13431784&lang=FR&colorBack=0x00C7F2&colorVolume=0x00CCFF&colorScrollbar=0x1F8DA4&colorText=0xFFFFFF&autoplay=1&autoShuffle=0&id=3565364" type="application/x-shockwave-flash" width="180" height="236"></embed></object><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);font-family:Arial;font-size:78%;" ><br /></span></div><br />A quand un champ "widget Deezer" dans une notice ?<br />Deezer, un concurrent ?...Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-57321703235462166.post-80868125022840675902008-11-08T07:29:00.010+01:002008-11-11T09:58:16.614+01:00Catalogage de documents musicauxAvant d'aborder ce chapitre de mes révisions sur le cours <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_0">Mediadix</span>, j' ai comparé 3 notices pour un même document dans les catalogues en ligne de 3 bibliothèques différentes.<br /><br />Force est de constater que les résultats diffèrent considérablement... Et moi qui pensait que tout était normalisé à la virgule près !<br /><br />Mon interrogation a porté sur un petit chef d'œuvre tiré de ma collection personnelle ; <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_1">El</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_2">canto</span> de la <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_3">Sibila</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_4">II</span> par <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_5">Jordi</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_6">Savall</span> et <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_7">Montserrat</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_8">Figueras</span> chez <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_9">Audivis</span> Distribution.<br />Première remarque générale : aucune indexation matière ; pas de mention de la musique médiévale dans la notice, de la flûte, de la harpe ou de la viole de gambe... Pas de mention non plus de la <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_10">Galice</span>, de la <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_11">Castille</span>, ou de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_12">l'Espagne</span>. Autrement dit, si je tape "musique médiévale <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_13">Castille</span>" dans mon écran de recherche, je n'ai aucune chance de tomber sur cette œuvre pourtant majeure...<br /><br />Voyons maintenant les différences significatives entre les trois notices.<br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;">1ère notice : </span><br /></div><div style="text-align: left;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SRUyM2qdiVI/AAAAAAAAAM8/Za56UywobvU/s1600-h/notice+1.GIF"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 336px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SRUyM2qdiVI/AAAAAAAAAM8/Za56UywobvU/s400/notice+1.GIF" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5266170535693093202" border="0" /></a>L'auteur principal retenu est ici l'ensemble La <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_14">Capella</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_15">reial</span> de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_16">Catalunya</span>, seuls deux autres auteurs apparaissent, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_17">Montserrat</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_18">Figueras</span> et <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_19">Jordi</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_20">Savall</span>. Pas de mention du livret d'accompagnement ici, pas de traduction du titre non plus. La cote vient je crois de la classification <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_21">Dewey</span> ; 78 pour musique, (46) pour <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_22">l'Espagne</span>. Classification que je ne maîtrise pas, mais un peu de précision n'est-elle pas possible ici ? L'indice 782.29 ou 782.3 ne serait-il pas plus significatif ? En terme de classement, est-ce que cela signifie que le dernier album de la chanteuse espagnole <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_23">Luz</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_24">Casal</span> va côtoyer une compilation de Flamenco et le chant de la <span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_25">Sibylle</span> ?... J'en doute fort.<br /></div><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;">2ème notice : </span><br /></div><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SRUynV3PrjI/AAAAAAAAANE/dMPph3qrQNA/s1600-h/notice+2.GIF"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 362px; height: 400px;" src="http://4.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SRUynV3PrjI/AAAAAAAAANE/dMPph3qrQNA/s400/notice+2.GIF" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5266170990744809010" border="0" /></a>Ici c'est la Soprano qui est indiquée comme auteur principal, <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_26">Jordi</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_27">Savall</span> et l'ensemble La <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_28">Capella</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_29">reial</span> de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_30">Catalunya</span> apparaissent en auteurs secondaires et en complément du titre. Le titre est traduit, et il est fait mention de la collection "<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_31">Musica</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_32">Iberica</span>". Le classement s'appuie je pense sur le Plan de Classement des Documents Musicaux (<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_33">PDCM</span>) 3.02 qui correspond à la classe 3 Musique classique, 3.0 pour les anthologies générales, 3.02 pour les institutions musicales diverses (?). Peut-être ne <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_34">s'agit-il</span> pas du <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_35">PCDM</span>, mais d'un autre plan de classement qui m'est inconnu... Pourtant c'est le même indice qui est retenu dans la 3<span class="blsp-spelling-corrected" id="SPELLING_ERROR_36">ème</span> notice.<br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;">3ème notice :</span><br /></div><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SRUzGx-02jI/AAAAAAAAANM/O2Kx1oka0DI/s1600-h/notice+3.GIF"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 399px;" src="http://3.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SRUzGx-02jI/AAAAAAAAANM/O2Kx1oka0DI/s400/notice+3.GIF" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5266171530868742706" border="0" /></a>Pas d'auteur principal ici, est-ce pour cela que l'ensemble La <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_37">Capella</span> <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_38">reial</span> de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_39">Catalunya</span> disparaît ? En revanche, beaucoup plus de précision dans les <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_40">co-auteurs</span>, où la soprano, le harpiste et joueur de psaltérion, le directeur de l'ensemble, le flûtiste, et les noms de trois compositeurs, que je trouve effectivement à l'intérieur du livret.<br /><br />Bref, trois descriptions avec des différences importantes, qui permettent à l'usager qui connaît l'enregistrement ou le titre de retrouver le document, mais qui, faute d'indexation, ne permettent pas de <span style="font-style: italic;">découvrir</span> cet enregistrement en recherchant dans le catalogue de la <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_41">médiathèque</span>.<br /><br />Finalement, c'est en consultant le catalogue <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_42">BN</span> Opale Plus que je trouve une notice un peu plus conforme à ce que j'ai aperçu dans les cours de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_43">Mediadix</span>, mais surtout, avec des éléments qui me permettent sans doute de retrouver plus facilement le document sans le connaître au préalable.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SRUzwZPEVNI/AAAAAAAAANU/kzFbDZC_FsM/s1600-h/notice+bnf.GIF"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 246px;" src="http://1.bp.blogspot.com/_zgTromp_8pc/SRUzwZPEVNI/AAAAAAAAANU/kzFbDZC_FsM/s400/notice+bnf.GIF" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5266172245780485330" border="0" /></a>Voilà de quoi militer pour le <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_44">téléchargement</span> gratuit de notices proposé à partir du catalogue de la <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_45">BnF</span> ?... Peut-être, bien qu'en terme de lisibilité, les trois premières notices n'ont rien à envier à la dernière, qui si elle est complète en terme d'informations sur cet enregistrement, en est de fait très chargée... Que préfèrera l'usager final ?<br /><br />C'est ici surtout l'indexation qui retient mon attention et qui me pose question ; les différentes recherches qu'un usager pourrait effectuer pour retrouver ce titre dans le catalogue informatisé ne sont pas toutes couvertes, même dans la notice plus complète de la BnF ; la période n'apparaît pas, pas plus que les régions de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_46">Castille</span> ou de <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_47">Galice</span>. Une recherche dans la liste d'autorités matière RAMEAU permettrait par <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_48">exemple</span> de construire une vedette de type :<br />chants sacrés -- 12e siècle -- <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_49">Galice</span> (<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_50">Espagne</span>)<br />chants sacrés -- 16e siècle -- <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_51">Castille</span> (<span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_52">Espagne</span>)<br /><br />Autre possibilité, si je reprends ma propre pratique d'usager dans la section musicale de ma médiathèque, une recherche par catégories, en reprenant le PCDM par exemple :<br />Selon le classement retenu pour la médiathèque, cela pourrait donner ;<br /> * 3 - Musique Classique<br /> * * 3.4 - Musique vocale sacrée<br /> * * * 3.42 - Cantate sacrée (<span style="font-size:85%;"><span style="font-style: italic;">43 résultats - voir les notices ou affiner la recherche</span></span>)<br />ou bien encore <br /> * 3 - Musique Classique<br /> * * 3.92 - Moyen âge<br /> * * * 3.9234 - Musique vocale sacrée (<span style="font-style: italic;font-size:85%;" >52 résultats - voir les notices ou affiner la recherche</span>)<br /><br />Un tel mode de navigation dans le catalogue peut être efficace dans le cas de petites ou moyennes collections j'imagine, pas vraiment dans le cas ou plus de 50 titres sont couverts par le 3ème niveau de catégorie... A moins que l'on ne mette en place un autre niveau d'indexation (géographique par exemple) ?...<br /><br />Je viens de trouver une mention sur Internet d'un <span class="blsp-spelling-error" id="SPELLING_ERROR_53">thesaurus</span> pour l'indexation des documents musicaux : CORAIL ; il ne me reste plus qu'à le trouver et voir à quoi il ressemble... Dans tous les cas, si je devais être amené à travailler dans une section musicale, l'une des mes premières préoccupations serait sans toute cette indexation analytique, qui permet, ce n'est tout de même pas rien, à l'usager de retrouver le document plus facilement.Hervéhttp://www.blogger.com/profile/07415973013630719639noreply@blogger.com0